Une ville de lumière

Méditation de l’Avent pour le 2 décembre.

Christianity Today December 2, 2021
Nicole Xu

Le retour du Christ et son règne éternel


Introduction à la première semaine de l’Avent


Cette semaine, nous nous concentrons d’abord sur un autre « avent » : notre ferme espérance du retour du Christ. Nous explorons la description que nous font les Écritures de la puissance du Christ et de son juste jugement, ainsi que de l'avenir glorieux qui nous attend avec Dieu dans la nouvelle création.

Lecture dans Apocalypse 21.9–22.5.

Quand j’ai quitté l’Angleterre pour vivre en Écosse, la plus grande brièveté des journées d’hiver a été difficile pour moi. Les jours où le temps est couvert, c’est parfois un peu comme s’il n’y avait jamais eu de lumière du tout. J’ai trouvé cela déprimant, mais certaines personnes en sont sérieusement affectées et doivent s’asseoir à la lumière de lampes qui imitent la lumière du soleil. Nous dépendons tous de cette lumière du soleil, tant pour notre santé physique que pour notre bien-être mental.

Il n’est pas surprenant que de nombreuses cultures aient adoré le soleil, et parfois la lune également. Pourquoi une journée ensoleillée nous remonte le moral ? Pourquoi beaucoup de gens aiment-ils se prélasser au soleil ? La science a démontré que la distance entre notre planète et le soleil, avec le degré de lumière et de chaleur qu’elle permet, est essentielle à la vie sur terre.

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Dans cette création, les bénédictions de Dieu nous sont transmises par le moyen de créatures, et la lumière du soleil en fait partie. Dans la nouvelle création, nous vivrons dans la présence immédiate de Dieu, immergés en elle comme nous le sommes maintenant dans la lumière du jour, et il n’y aura plus de nuit.

Imaginez ! Une ville remplie de lumière. Imaginez-la comme un joyau éclatant (Apocalypse 21.11), la lumière se reflétant dans toutes les pierres précieuses de nombreuses couleurs énumérées dans les versets 19-20. Imaginez, si vous le pouvez, la façon dont la lumière brille à travers l’or transparent dont est faite la ville (vv. 18, 21). Prenez un peu de recul pour contempler la ville à distance. Elle se dresse au sommet d’une montagne (v. 10) et brille sur tout le pays environnant. C’est la lumière du soleil de ce monde nouveau. C’est la lumière par laquelle les gens vivent (v. 24).

Pensez maintenant à un vitrail dans une église avec des représentations vivantes de personnages bibliques ou autres. L’ensemble en lui-même est assez beau en tout temps, mais quand le soleil le traverse, il rayonne. Ses couleurs intenses s’illuminent ! Dans la Nouvelle Jérusalem, la beauté de toutes les créatures de Dieu sera un délice pour tous. Nous les verrons sous leurs vraies couleurs. La lumière de la présence immédiate de Dieu n’annulera pas leurs formes et leurs couleurs, leur réalité créée, mais elle les éclairera, les transfigurera.

Tout au long de la Bible, la lumière renvoie à Dieu et à Jésus (qui a dit « Je suis la lumière du monde » en Jean 8.12). Pensez à la façon dont la lumière de Dieu brille déjà dans nos vies dans ce monde, comment elle illumine nos existences, comment nous pouvons marcher dans sa clarté. Si nous voyons cette lumière, elle éclairera le chemin que nous pouvons parcourir vers la ville de lumière. Que pourrions-nous emporter avec nous pour nous présenter à Dieu et contribuer à la vie de cette ville éternelle (Apocalypse 21.24, 26) ?

RICHARD BAUCKHAM est professeur émérite d’études du Nouveau Testament à l’Université de Saint Andrews, en Ecosse, et auteur de nombreux livres, notamment La théologie de l’Apocalypse.

Contemplez Apocalypse 21.9–22.5


Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans ces belles images ? Quelles vérités ces images de lumière brillante et de gloire éclatante transmettent-elles au sujet de Dieu ? À propos de la nouvelle création ? À propos de notre espoir ultime ?

Traduit par Valérie Dörrzapf Révisé par Léo Lehmann

Toutes choses nouvelles

Méditation de l’Avent pour le 1er décembre

Christianity Today December 1, 2021
Nicole Xu

Le retour du Christ et son règne éternel


Introduction à la première semaine de l’Avent


Cette semaine, nous nous concentrons d’abord sur un autre « avent » : notre ferme espérance du retour du Christ. Nous explorons la description que nous font les Écritures de la puissance du Christ et de son juste jugement, ainsi que de l'avenir glorieux qui nous attend avec Dieu dans la nouvelle création.

Lecture dans Apocalypse 21.1-6.

Comment avez-vous vécu la pandémie ? Quel effet a-t-elle eu sur votre relation avec Dieu ? Certaines personnes se sont rapprochées de Dieu et ont trouvé la force de traverser des moments difficiles. Mais pour certains, qui ont peut-être perdu des proches ou frémi devant l’ampleur des souffrances de ce monde, la pandémie a soulevé bien des questions.

Comment un Dieu d’amour peut-il permettre que de telles choses se produisent ? C’est le séculaire « problème de la souffrance », au moins aussi vieux que le Livre de Job. L’Écriture n’a pas de réponse unique à cette question ; elle nous donne plusieurs perspectives pour y méditer.

Puis, juste à la fin de la Bible, nous trouvons ce message : « Il n’y aura plus ni mort, ni deuil, ni cri, ni douleur » (Apocalypse 21.4). Dieu va guérir sa création de tout ce qui l’endommage et la détruit. Certains se plaignent parfois du peu d’expressions de l’amour de Dieu dans le livre de l’Apocalypse. Certains pourraient dire la même chose à propos de ce que nous avons vécu durant la pandémie. Mais pouvez-vous imaginer une plus belle image de l’amour de Dieu que celle-ci : Dieu « essuiera toute larme de leurs yeux » (v. 4) ?

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L’Apocalypse décrit par de nombreuses images les horreurs de l’histoire. Mais l’espoir transparaît à chaque fois et s’épanouit dans cette vision finale donnée au prophète. Dieu fera toutes choses nouvelles. Dieu a un nouvel avenir à offrir à toute sa création.

Quand nous pensons à l’avenir, nous réfléchissons le plus souvent à partir de ce que le passé et le présent pourraient nous amener. Mais il s’agit ici de tout autre chose. Tout comme Dieu seul peut créer, Dieu seul peut renouveler l’ensemble de sa création. Cela a commencé par la résurrection de Jésus : une chose nouvelle qui change tout. Et dans des vies transformées par l’Esprit du Christ, nous avons un avant-goût de ce nouvel avenir.

Cet avenir va lui-même bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Mais la vision de Jean nous invite aussi à lever les yeux vers cette haute montagne (v. 10) d’où le prophète contemple la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel. Avec ce regard, nous pouvons voir beaucoup plus loin.

Au cœur de ce nouvel avenir, il y a Dieu : « Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu. » (v. 3). Tel a toujours été le dessein de Dieu pour sa création, et c’est ce qui fera toute la différence.

Partager la vision de Jean n’est pas une simple pieuse rêverie. Elle nous donne l’espoir de vivre. Nous pouvons dès à présent commencer à vivre selon ce que Dieu promet, et cela fera toute la différence dans nos vies, ici et maintenant aussi.

RICHARD BAUCKHAM est professeur émérite d’études du Nouveau Testament à l’Université de Saint Andrews, en Ecosse, et auteur de nombreux livres, notamment La théologie de l’Apocalypse.

Méditez sur Apocalypse 21.1-6.


Comment ce passage peut-il vous parler face à la douleur et aux difficultés dans votre vie ? Et dans le monde ? Comment oriente-t-il votre perspective spirituelle ? Répondez à Dieu dans une prière d’adoration et de confiance.

Traduit par Valérie Dörrzapf Révisé par Léo Lehmann

Je n’étais pas un garçon assez « dur ». Dieu m’a montré que je n’avais pas à l’être.

Comment un enfant paisible et aimant la lecture est venu à la foi au milieu d’une famille de bagarreurs de rue pétris de colère.

Christianity Today November 30, 2021
Matt Nager

Il est des jours dont les événements se gravent dans votre mémoire comme au fer rouge. Ce jour-là en fait partie ; le soleil brillait, les oiseaux chantaient, et je jouais sous le porche de la maison de fortune que nous avions en location dans les quartiers nord de Denver, dans l’État du Colorado.

Unlikely Fighter: The Story of How a Fatherless Street Kid Overcame Violence, Chaos, and Confusion to Become a Radical Christ Follower

Pour le garçonnet de 5 ans que j’étais, c’était un après-midi idéal : pas de coups de feu dans les rues, ni de voitures pleines de voyous passant lentement à la recherche de mauvais coups, comme c’était souvent le cas dans le quartier, où ma propre famille n’était pas étrangère à la violence (nous en étions même souvent l’épicentre).

Tout allait donc bien ce jour-là, jusqu’à ce qu’une voiture neuve et rutilante ne s’arrête devant la maison et que son conducteur ne se mette à regarder avec insistance vers moi. C’était Paul, un des hommes auxquels ma maman avait été mariée. Il nous avait soudainement quittés sans prévenir, et nous n’avions plus entendu parler de lui depuis des mois.

Ma mère l’aperçut par la fenêtre de la cuisine. Jurant comme un charretier, elle alla prendre notre batte de baseball. Sortie au pas de charge de la maison, cigarette aux lèvres, elle mit Paul au défi de sortir de la voiture. Et, pendant qu’il évaluait la situation, elle se mit à frapper les phares et le pare-brise.

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Paul commit l’erreur tactique de sortir. Sans désemparer, Maman cessa de fracasser la voiture pour se mettre à le frapper, lui. Quand il parvint enfin à rejoindre en boitant le siège du conducteur, je sus que nous ne le reverrions jamais.

Je me dis aussitôt deux choses : un, que je ne désobéirais plus jamais à Maman ; deux, que quelque chose avait soudainement déclenché en elle cette rage qui la conduisait régulièrement à des accès de violence semblables. Des années plus tard, ma grand-mère m’apprendrait ce qu’était ce « quelque chose »…

Ma mère était une fêtarde, et j’étais le fruit d’une de ses nuits de « fête », où elle avait rencontré un garçon nommé Toney. Elle tomba enceinte. Et lui, militaire, fut muté. Plutôt que d’avoir à affronter ses parents, des chrétiens baptistes très stricts, Maman prit la route de Boston, depuis Denver, au prétexte d’aller rendre visite à mon oncle Tommy et à ma tante Carol. Mais elle allait en réalité là-bas pour se faire avorter, illégalement à l’époque (nous étions 8 ans avant la légalisation de l’avortement). Tommy et Carol parvinrent à l’en dissuader.

Avant que ma grand-mère ne me dise que j’avais failli être victime d’un avortement, je m’étais toujours demandé pourquoi Maman pleurait souvent en me regardant, et en se parlant à elle-même avec reproche : « Je ne suis qu’une minable, rien qu'une fichue misérable ». Mais après avoir appris son secret, je compris non seulement ses larmes, mais aussi la rage qui l’habitait envers les hommes. C’était une rage nourrie de honte.

Mais c’est toute ma famille qui était pleine de rage. Ma mère avait cinq frères adeptes de la musculation et des bagarres de rue, que la mafia des quartiers nord de Denver surnommait les « crazy brothers ». Quand la mafia elle-même juge que votre famille est dysfonctionnelle, c’est que cela va vraiment mal… Or, la famille Mathias (c’était le nom de jeune fille de Maman) faisait la loi dans les rues des quartiers nord de Denver, dans les années 60 et 70. Ils ne pratiquaient pas le crime organisé, mais plutôt un genre de criminalité désorganisée.

Mon oncle Jack avait passé un bon nombre de ses jeunes années en prison, notamment pour avoir essayé d’étrangler deux policiers qui tentaient de l’interpeller pour une agression. Mon oncle Bob avait été incarcéré pour avoir battu à mort un gars qui avait poignardé son meilleur ami…

Toute la famille Mathias s’inquiétait à mon sujet. Car à la différence de mes durs de cousins, j’étais un petit garçon tranquille, amateur de lecture. Au lieu de me bagarrer, je fuyais les conflits. Je n’avais pas de père pour m’apprendre à me défendre, et tout le monde pensait que je serais très vite englouti par les rues tumultueuses de notre quartier.

Un jour de Noël, chez mes grands-parents, on m’appela alors que les cadeaux venaient d’être ouverts. C’était mon oncle Dave, un phénix de virilité masculine (champion de judo, médaillé d’or de boxe, médaillé militaire), qui lança :

« J’ai encore un cadeau à donner ; et c’est pour petit Greg. »

Jamais je n’avais ainsi été singularisé au sein de ma grande et bruyante famille. Je me faisais en général tout petit dans un coin, essayant de me faire oublier. Oncle Dave me tendit son cadeau, que je déballais : c’était une poupée. Il eut un sourire de mépris en me disant : « Je me suis dit que comme tu n’avais pas de père, tu aimerais peut-être jouer avec des poupées comme les petites filles ».

C’était une humiliation sans nom. Et j’ai découvert à ce moment-là que, moi aussi, j’avais hérité d’un peu de la rage familiale. Je lui fourrai la poupée au creux de l'estomac en criant : « Je ne suis pas une fille ! »

J’entendis les rires et les commentaires – du genre « Vous avez vu ce tempérament ? Il est peut-être quand même des nôtres ! » – mais cela n’avait plus d’importance pour moi. L’oncle Dave exprimait ce que, je le percevais, beaucoup de mes proches pensaient de moi : je ne faisais pas vraiment partie de cette famille. Je n’étais pas un dur ; pas assez.

Ce jour déclencha en moi une quête de mon identité. Qui étais-je ? Pourquoi Dieu m’avait-il mis sur cette terre ? Très vite on remarqua que j’étais toujours à me cacher ici où là dans la maison – derrière un canapé, ou sous l’évier de la cuisine – avec une Bible et une lampe torche. Même si je ne parvenais pas à prononcer ou à comprendre chacun des mots que je lisais, je savais confusément que ce livre contenait les réponses dont j’avais besoin.

Mes grands-parents baptistes m’amenèrent à l’Église, et je me mis à demander aux moniteurs de l’École du dimanche comment devenir chrétien. Ils me répondaient : « Demande à Jésus de venir dans ton cœur » ou « confesse à Dieu tous tes péchés ». Étant un jeune garçon à l’esprit très pratique, je me demandais alors ce qui se passerait si je devais un jour subir une transplantation cardiaque ou si j’oubliais de confesser un seul de mes péchés…

Ma confusion perdura jusqu’à ce qu’un jour, dans l’Église « pour les grands », tout me devint soudain clair. Le prédicateur expliquait comment Jésus était mort pour le pardon de nos péchés, puis ressuscité. Il dit encore que si nous mettions notre foi en Jésus, nous serions sauvés. Là, à l’âge de 8 ans, j’ai cru en Christ mon Sauveur.

Comme par miracle, à peu près à la même époque, Dieu opérait dans ma famille une œuvre de transformation. Un bien singulier évangéliste surnommé « Yankee » sut parler avec audace à Oncle Jack, le plus dur des « crazy brothers ». Quand « Yankee » frappa à sa porte, Jack tenait une canette de bière dans chaque main (une pour boire et l’autre pour cracher). Étonnamment, Il se mit à écouter l’annonce de l’Évangile que lui présentait « Yankee ».

« Est-ce que cela vous parle ? » finit par demander celui-ci à Jack.

« La vache, oui ! » fut sa prière de conversion. Et en l’espace d’un mois, Jack amena 250 personnes à l’église, dans sa volonté que chacun entende cette même Bonne Nouvelle qui lui avait donné l’espérance. L’un après l’autre, tous mes oncles vinrent à Christ. Oncle Bob plia le genou devant Jésus alors qu’il se trouvait à l’arrière d’un fourgon de police, arrêté pour meurtre.

Après avoir vu l’Évangile transformer les miens, faire de ces bagarreurs de rue remplis de rage des proclamateurs passionnés de l’amour de Dieu, je rejoignis moi-même l’Église fondée par « Yankee ».

Là, j’appris à partager ma foi, et commençai à annoncer l’Évangile à tout le monde. Mais la personne que j’avais le plus à cœur, c’était Maman.

Chaque fois que j’essayais de lui parler de Jésus, elle me faisait taire : « Dieu ne peut pas me pardonner – me disait-elle – tu ne sais pas tout ce que j’ai fait dans ma vie ! » Mais un jour enfin – j’avais 15 ans – j’entrai avec détermination dans la cuisine et fis en sorte que ma mère écoute jusqu’au bout le message de l’Évangile.

« Tu veux dire que si je mets ma foi en Jésus, Il me pardonnera tous mes péchés ? – me demanda-t-elle – même les plus graves ? »

« C’est ça, Maman. C’est pour cela qu’il est mort sur la croix », lui expliquai-je.

Elle tira une longue bouffée de sa cigarette et leva les yeux vers le ciel pendant un moment, puis dit :

« Je prends. » Et quand maman se lançait, elle y allait pour de bon !

Il y a 17 ans, ma mère était alitée dans une unité de soin pour malade en phase terminale, et elle me demanda :

« Tu te rappelles ce que tu disais aux enfants du quartier qui se moquaient de toi parce que tu étais sans père ? ». Non, je ne m’en souvenais pas. Elle me dit :

« Tu disais : Dieu est mon père ! »

A l’âge de 8 ans, j’ai rencontré le Père que je n’avais jamais connu ; le Père qui ne me délaisserait ni ne m’abandonnerait jamais ; le Père qui avait changé la trajectoire de ma vie, et de celle de tous les miens.

Greg Stier est le fondateur de l’œuvre d’évangélisation « Dare 2 Share », et l’auteur du livre Unlikely Fighter: The Story of How a Fatherless Street Kid Overcame Violence, Chaos, and Confusion to Become a Radical Christ Follower.

Traduit par Samuel Charles, pour les Documents Expériences

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History

L’Église a besoin de réforme, pas de déconstruction

Quelques réflexions pour le mouvement « exvangélique ».

Christianity Today November 30, 2021
Image: Illustration by Rick Szuecs / Source Images: Patrick Wittke / Unsplash / Envato

Le mot déconstruction est à la mode de nos jours. Dans le contexte américain, le terme exvangélique (« exvangelical ») s’est imposé comme un marqueur identitaire pour tout un mouvement militant. Les récits de foi — et de « perte de foi » — de ces personnes sont souvent empreints d’émotions et de vulnérabilité. Elles découlent d’un parcours et d’expériences de vie ; les chrétiens luttant avec leur foi ont besoin d’amour et d’oreilles attentives, pas seulement d’arguments.

Néanmoins, nous avons en tant qu’Église la responsabilité d’engager de manière réfléchie un dialogue culturel plus large autour de la déconstruction. Jésus est la vérité qui nous libère. Il est normal de se poser des questions difficiles sur la foi. C’est une partie essentielle de la maturité chrétienne. Mais il y a de bonnes et de moins bonnes façons d’évaluer de manière critique les prétentions à la vérité. Voici donc quelques lignes directrices qui me paraissent utiles :

Tout d’abord, sachons faire la distinction entre déconstruction et réforme. L’Église est une institution créée par Christ, mais aussi une institution pécheresse. Elle a toujours besoin d’être réformée. Si la frustration d’une personne envers l’Église découle d’une vision biblique de la communauté, ce n’est pas de la déconstruction. Il s’agit plutôt de rappeler l’Église à l’Évangile.

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Il y a toujours eu des réformateurs dans l’Église, et nous ne les avons pas appelés « déconstructeurs ». Il ne s’agit pas que de mots. Appeler quelque chose à se réformer (par opposition à chercher sa destruction) revient à reconnaître implicitement la valeur de sa conception originale.

Par exemple, je suis souvent consternée par la misogynie que je vois dans l’Église. Mais je reconnais aussi que la notion de dignité intrinsèque des femmes m’est donnée par l’Église elle-même. En comparaison du monde païen qui l’entourait, l’Église primitive a élevé le statut de la femme. L’idée d’égalité humaine innée émerge du meilleur de la pensée chrétienne. Nous ne pouvons pas déconstruire l’Église tout en puisant dans sa logique, ses croyances et sa tradition.

Deuxièmement, évitons de rester centrés par inadvertance sur des voix occidentales et blanches. Souvent, lorsque des chrétiens blancs déconstruisent leur foi en raison du racisme et de l’injustice dans l’Église, ils n’apprennent pas des Églises noires, latino-américaines ou d’immigrants, ni ne les rejoignent. Nous avons besoin d’écouter davantage les évangéliques non-blancs qui ont un autre héritage d’engagement conjoint envers l’orthodoxie et la justice.

Troisièmement, évitons les artifices ou la manipulation. Joshua Harris, célèbre pour son J’ai tourné le dos au flirt, a récemment récolté des huées de tous les horizons théologiques pour son cours à 275 $ sur la déconstruction, qu’il a ensuite annulé. Mais le phénomène ne se limite pas à lui. Récemment, j’ai été accueillie sur Facebook par une publicité pour un coach en déconstruction. Il existe désormais dans notre contexte toute une industrie dédiée à la monétisation de la déconstruction.

Certaines parties du mouvement exvangélique abandonnent les engagements doctrinaux de l’évangélicalisme mais conservent l’engouement passionné pour les modes et les gagdets marketing qui lui est endémique. Or, la superficialité consumériste de l’évangélicalisme contemporain devrait justement être déconstruite — démantelée et subvertie — et non reproduite.

Enfin, affrontons les hommes d’acier — les versions les plus solides d’un argument — et non les hommes de paille. Plusieurs parmi ceux qui déconstruisent le plus bruyamment le christianisme rejettent une version étroite du fondamentalisme américain et le confondent avec toute la tradition chrétienne. Cependant, une bonne partie de ce qui nous dérange dans certains milieux de la communauté évangélique — par exemple l’anti-intellectualisme, un manque de compassion ou de souci pour la justice, l’enchevêtrement avec le conservatisme politique, une méfiance envers le mystère — sont largement absents, notamment, de la pensée patristique chrétienne.

Il n’y a jamais eu de moment pur et sans tache dans la vie l’Église. Pourtant, si vous considérez le large éventail de la foi chrétienne telle qu’elle apparaît dans les pensées catholique, orthodoxe et protestante, une tradition commune émerge — une tradition qui offre une véritable espérance pour notre moment particulier de la vie de l’Église.

Si une personne en arrive au point de ne vraiment plus croire aux affirmations du christianisme, elle sera honnête et intègre en abandonnant clairement la foi, plutôt qu’en cherchant à la remodeler en fonction de ses préférences. Je respecte cela. Mais il est important que cette évaluation critique porte sur la foi telle qu’elle est réellement, et non sur une version tronquée de celle-ci.

Ce dont une Église pécheresse a besoin, ce n’est pas de déconstruction mais de construction en profondeur. Nous devons abandonner la critique à bon marché pour élaborer une vision plus fidèle de la communauté de Jésus. Cependant, nous ne pouvons pas le faire sans préserver le dépôt de la foi que nous avons reçu de l’Église historique et mondiale. Nous ne pouvons pas le faire sans la vérité de l’Écriture. Et nous ne pouvons pas le faire sans le Saint-Esprit.

Tish Harrison Warren est prêtresse de l’Église anglicane d’Amérique du Nord et autrice de Liturgie de la vie ordinaire et de Prayer in the night (IVP, 2021). Suivez-la sur Twitter @Tish_H_Warren.

Traduit par Émilie Leblanc Tremblay

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Droite ou gauche ?

Méditation de l’Avent pour le 30 novembre.

Christianity Today November 30, 2021
Nicole Xu

Le retour du Christ et son règne éternel


Introduction à la première semaine de l’Avent


Cette semaine, nous nous concentrons d’abord sur un autre « avent » : notre ferme espérance du retour du Christ. Nous explorons la description que nous font les Écritures de la puissance du Christ et de son juste jugement, ainsi que de l'avenir glorieux qui nous attend avec Dieu dans la nouvelle création.

Lecture dans Matthieu 25.31-46.

Dans Matthieu 24-25, Jésus parle de son retour et utilise plusieurs paraboles pour décrire ce à quoi « le royaume des cieux » ressemblera (25.1). L’élément qui est peut-être le plus troublant dans son enseignement en Matthieu 25.31-46 est la surprise des deux groupes jugés. Personne ne proteste contre le fait d’être jugé en soi ; après tout, le Fils de l’homme est venu dans la gloire, accompagné d’une immense armée d’êtres célestes, et son trône même est glorieux. Cette entrée confirme et manifeste son autorité à pouvoir juger. Il a le droit d’appeler toutes les nations devant lui, et elles doivent venir.

La surprise ne concerne ni le fait du jugement ni les droits du juge. Qu’ils soient placés à droite ou à gauche, c’est la raison du jugement prononcé que tous questionnent. Les brebis regardent ce roi glorieux et pensent : Nous l’aurions sûrement su si nous l’avions servi. Nous n’aurions pas pu le manquer. Les boucs pensent la même chose, mais à l’inverse. Quand auraient-ils jamais pu dire non à un tel homme ? Impossible d’en trouver trace dans leur mémoire.

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En réponse, le Christ glorieux révèle la clé du mystère : il a toujours été identifié, uni, à ses frères et sœurs. Il y a là plus qu’une simple association : c’est une véritable identification. Qui sont ses frères et sœurs ? Jésus l’a clairement enseigné : « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux est mon frère, ma sœur et ma mère » (Matthieu 12.50). Peu importe le rang, l’ethnie, le sexe ou la nationalité d’une personne : si elle est unie au Christ, alors prendre soin d’elle, c’est prendre soin de Jésus lui-même.

Il ne s’agit pas de la justice des œuvres, où chaque personne est récompensée ou punie en fonction de ses actes. Nous assistons à la révélation d’une allégeance ou d’une rébellion envers le Roi Jésus, c’est pour cela qu’il n’y a que deux destinations possibles.

Il serait peut-être plus facile d’obéir au Christ glorieux, parce que nous verrions sa puissance de nos propres yeux. Mais Dieu nous appelle à la foi, pas à la vue. En réalité, à Noël, nous nous rappelons qu’il est venu de manière presque déguisée. Aujourd’hui encore, il s’identifie à son peuple fragile et dépourvu.

Les paroles en l’air ne suffisent donc pas. La véritable confiance en Jésus va au-delà d’une allégeance superficielle envers lui et commande l’obéissance. Le croyons-nous quand il dit que servir des chrétiens humbles et méprisés est une meilleure preuve de notre qualité de disciple que les miracles et les prophéties eux-mêmes (7.21-23) ? Que nous ne pouvons pas avoir le plus grand commandement sans le second, ni le second sans le premier (22:37-40) ? La véritable allégeance de tous sera révélée ; plaçons notre foi en lui.

RACHEL GILSON fait partie de l'équipe de direction de Cru pour le développement théologique et la culture. Elle est l’autrice de Born Again This Way : Coming Out, Coming to Faith, and What Comes Next.

Méditez sur Matthieu 25.31-46.


(Option : lisez aussi 7.21-23 et 22.37-40.)


Comment ces vérités sur le retour et le jugement du Christ façonnent-elles votre compréhension de ce que signifie le connaître et le suivre ? Comment l’idée d’une véritable allégeance envers Jésus vous met-elle au défi dans votre vie quotidienne de disciple ?

Traduit par Valérie Dörrzapf Révisé par Léo Lehmann

Veillez et priez

Méditation de l’Avent pour le 29 novembre

Christianity Today November 29, 2021
Nicole Xu

Le retour du Christ et son règne éternel


Introduction à la première semaine de l’Avent


Cette semaine, nous nous concentrons d’abord sur un autre « avent » : notre ferme espérance du retour du Christ. Nous explorons la description que nous font les Écritures de la puissance du Christ et de son juste jugement, ainsi que de l'avenir glorieux qui nous attend avec Dieu dans la nouvelle création.

Lecture dans Luc 21.25-36.

Le deuxième avènement de Jésus ne sera en aucun cas discret. La création toute entière, des cieux jusqu’aux mers déchaînées, tressaillira ; tous les peuples du monde le verront et désespéreront. Il n’y aura littéralement nulle part où se cacher, nulle part où se mettre à l’abri de celui qui viendra enfin rendre justice. Nulle part, sauf justement en celui qui revient pour juger les vivants et les morts. Alors que les nations seront dans l’angoisse, il est dit aux disciples de Jésus de ne pas se cacher mais de se tenir debout et de relever la tête. De par le fait qu’ils se sont réfugiés dans le Christ qui trône dans les cieux, ils n’auront rien à craindre lorsqu’il reviendra sur terre.

Jésus voulait que ses disciples comprennent que cet événement surviendrait assurément et rapidement. L’identité de « cette génération » a suscité bien des débats (Luc 21.32). Peut-être l’expression fait-elle référence aux auditeurs immédiats de Jésus, pour qui la chute de Jérusalem constituerait un signe et un modèle de la fin à venir. Peut-être s’agit-il de la génération qui verra les signes de l’avènement, ce qui signifie que le retour du Christ suivra de peu ces premiers rameaux métaphoriques. Quoi qu’il en soit, Jésus promet que l’événement est plus concret que le monde naturel lui-même.

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Que doivent faire ses disciples pendant ce temps, dans l’attente ? Ceux d’entre nous issus de certaines Églises s’attendent peut-être à être appelés à évangéliser et à former des disciples, parce que les peuples de la terre doivent être informées de cette calamité à venir. Et oui, nous nous devons de le faire. Ceux d’entre nous provenant d’autres milieux religieux pourraient s’attendre à être appelés à pratiquer la justice parce que nous avons à aimer ce que Dieu aime et à haïr ce qu’il hait. Et oui, nous nous devons de le faire.

Cependant, à ce moment précis de Luc 21, Jésus appelle ses disciples à être prudents, à veiller. La soudaineté et la violence de la fin sont à l’image d’un piège à ressort. Qui serait assez prétentieux pour penser y échapper ? La tentation mondaine des fêtes débridées ou les appréhensions excessives auxquelles nous succombons ne sont que deux témoignages de la manière dont le cœur humain peut souffrir de lourdeurs. Et ce qui est lourd, porteur de pesants fardeaux, ne pourra s’écarter assez rapidement pour parer le coup.

Ni les divertissements ni les soucis ne nous offrent de solution. L’évasion ne fait pas disparaître la réalité ; l’inquiétude ne nous prépare pas vraiment. Jésus nous appelle plutôt à veiller et prier. À prêter attention, en nous en remettant entièrement au Dieu qui vient vraiment. Jésus veut que ses disciples puissent se tenir devant lui à ce moment-là ; il répondra à cette prière.

RACHEL GILSON fait partie de l'équipe de direction de Cru pour le développement théologique et la culture. Elle est l’autrice de Born Again This Way : Coming Out, Coming to Faith, and What Comes Next.

Méditez Luc 21.25-36.


Quelles émotions ou réactions ce passage suscite-t-il en vous ? En quoi cela vous convainc-il ou vous inspire-t-il ? Que souligne-t-il à propos de Jésus et de l’Évangile ? Invitez Jésus à vous aider à obéir à son appel à veiller et à prier.

Traduit par Valérie Dörrzapf Révisé par Léo Lehmann

La fin

Méditation de l’Avent pour le 28 novembre

Christianity Today November 28, 2021
Nicole Xu

Le retour du Christ et son règne éternel


Introduction à la première semaine de l’Avent


Cette semaine, nous nous concentrons d’abord sur un autre « avent » : notre ferme espérance du retour du Christ. Nous explorons la description que nous font les Écritures de la puissance du Christ et de son juste jugement, ainsi que de l'avenir glorieux qui nous attend avec Dieu dans la nouvelle création.

Lecture dans Tite 2.11-14 et Apocalypse 1.7-8.

Nous commençons par la fin. Pas par la crèche. Pas par les rois mages offrant leurs cadeaux et leur adoration ou les bergers émerveillés et pleins de joie. Ni par la visite de Marie à Élisabeth ou le rêve angélique de Joseph. Nous ne commençons pas par le premier avènement du Christ, mais par le second.

Comme un livre d’histoire dont tous les chapitres seraient dans le désordre, le temps de l’Avent — et toute l’année liturgique chrétienne — commence traditionnellement par la fin.

Ce n’est pas une fin paisible, agréable, du style « ils vécurent heureux pour toujours ». C’est beau et effrayant, impressionnant et terrifiant. C’est une fin qui s’étend bien au-delà des limites de notre compréhension humaine : il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son royaume n’aura pas de fin.

L’Avent commence par ce qui doit encore advenir : la puissance et la gloire du Christ, son juste jugement, sa victoire ultime et son règne éternel. Cela nous sort de la sentimentalité de Noël et nous invite à entrer dans la grande histoire du cosmos, bien plus grande et plus vaste, dans laquelle le Dieu incarné, déposé dans une crèche et allé jusqu’à la croix, siégera un jour sur le trône, alors que tout genou fléchira et que toute langue confessera qu’il est Seigneur (Philippiens 2.6-11).

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Comme Ésaïe face à sa vision de la sainteté de Dieu, la seule réponse naturelle qui nous vient à l’esprit lorsque nous contemplons la merveille et la gloire de la seconde venue du Christ est de dire : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car j’ai les lèvres impures » (Ésaïe 6.1-5). Lorsque nous contemplons la sainteté et la puissance de Christ, nous sommes amenés à nous agenouiller dans la repentance et l’humilité. Et comme Thomas lors de sa rencontre avec le Christ ressuscité, nous proclamons nous aussi : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20.28).

La perspective du second avènement implique clairement que suivre Jésus signifie tout abandonner à sa Seigneurie dans l’obéissance et l’adoration. Nous répondons au retour promis par le Christ — notre « bienheureuse espérance » — par un désir et une aspiration qui façonnent nos vies ici et maintenant, en disant « non » aux tentations du péché et en vivant comme des personnes « désireuses de faire ce qui est bon » (Tite 2:11-14).

En commençant par la fin, le temps de l’Avent nous surprend exactement de la bonne manière : il nous fait quitter notre christianisme confortable et notre vie de disciple routinière pour nous entraîner vers une repentance, une ferveur et une espérance plus profondes. Lorsque nous commençons par cette vision eschatologique, nous pouvons alors nous approcher de la crèche avec la bonne attitude, car nous savons que là, enveloppé dans ses langes, se trouve le Sauveur dont le retour glorieux est en effet notre bienheureuse espérance, « Jésus, Christ, notre grand Dieu et Sauveur ».

Relisez Tite 2.11-14 et Apocalypse 1.7-8.


(Option : méditez aussi Philippiens 2.6-11.)


Comment le retour futur du Christ façonne-t-il votre vie ici et maintenant ? Lorsque vous méditez le retour, le jugement et le règne de Christ, quelle réaction
cela suscite-t-il en vous ?

Quelques suggestions pour méditer en famille

Avec des adolescents ou préadolescents, vous pourriez lire et discuter ensemble les textes bibliques et les méditations chaque soir. Avec des enfants plus jeunes, vous pouvez vous concentrer sur les passages de l’Écriture et les pistes de réflexion proposées avec chaque méditation.

Vous pourriez commencer ce temps de l’Avent par une discussion en famille sur cette question : « Qu’est-ce que l’Évangile ? » Avec l’introduction ci-dessus, partagez le fait que vous allez chercher ensemble comment les thèmes et les lectures bibliques de l’Avent mettent en valeur des aspects essentiels de la Bonne Nouvelle. Ensuite, tout au long de l’Avent, utilisez des papiers autocollants de différentes couleurs pour créer ensemble un grand « vitrail » sur une porte vitrée ou une grande fenêtre de votre maison. Chaque soir, notez des idées clés de l’Évangile ou d’autres réponses à vos lectures et ajoutez-les sur la vitre.

Une autre idée serait d’imprimer les paroles d’un cantique de Noël traditionnel tel que « Écoutez le chant des anges », « Écoutez un saint cantique » ou encore « Ô peuple fidèle » et de prendre le temps, chaque semaine, de discuter des passages du cantique qui sont liées aux idées centrales de l’Évangile et des lectures quotidiennes de l’Avent. Pourquoi ne pas chanter ce chant ensemble tout au long de l’Avent et à Noël ?

Quelques suggestions pour un groupe de partage ou d’étude biblique

Pour utiliser cette ressource avec votre groupe d’étude biblique, encouragez les membres à lire les passages bibliques quotidiens, les méditations et les questions de réflexion, tout en prenant des notes par rapport à ce qu’ils lisent et méditent. Lorsque vous vous réunissez, sélectionnez trois à six passages bibliques de la semaine et quelques questions de réflexion pour guider votre discussion. Pour chaque semaine, vous pouvez également utiliser l’une des activités qui vous sera proposée.

Kelli B. Trujillo, coordinatrice du projet.

Traduit par Valérie Dörrzapf Révisé par Léo Lehmann

Méditations de l’Avent 2021 proposées par Christianity Today

Toutes nos méditations de l’Avent rassemblées au même endroit.

Christianity Today November 23, 2021
Nicole Xu

Vous trouverez ici tous nos articles publiés pour la période de l’Avent, offerts pour vous accompagner dans cette saison.

Le retour du Christ et son règne éternel

Péché et repentance

Sacrifice et salut

Incarnation et Nativité

l’Épiphanie

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L’Évangile de l’Avent

Bienvenue à vous pour notre série de méditations de l’Avent ! Quatre semaines pour explorer les grands thèmes de l’Évangile qui jalonnent la célébration de l’Avent.

Christianity Today November 21, 2021
Nicole Xu

« Je vous annonce une bonne nouvelle… » (Luc 2.10) C’est par ces paroles que l’ange introduit une proclamation stupéfiante : Le Sauveur, le Messie promis, le Seigneur, était né ! (Luc 2.10) Lorsque nous pensons à l’Évangile — à la Bonne Nouvelle — nous pensons à juste titre à la mort et à la résurrection de Jésus. Nous pensons à notre péché, au sacrifice de Jésus, au salut et à la vie éternelle que le Christ nous offre. En ce sens, il est tout à fait naturel de considérer Pâques comme la fête de l’Évangile : nous y commémorons les événements centraux qui ont rendu possible notre rédemption.

Mais avec cette série de méditations, nous vous invitons à réfléchir à ce que la saison de l’Avent peut nous apprendre sur la Bonne Nouvelle. De nombreux principes fondamentaux de l’Évangile résonnent puissamment dans les lectures et les thèmes traditionnels de cette période. Pendant l’Avent, nous réfléchissons au mystère de l’Incarnation, à la destinée du Christ en tant que Messie tant attendu, à notre péché et à notre besoin de repentance, aux promesses de salut et de justice de Dieu, et à notre ferme espérance du retour du Christ et de l’avènement de son royaume éternel. Nous nous préparons à célébrer le « Roi nouveau-né », « né pour que l’homme puisse ne plus mourir », comme le dit la version anglaise de « Écoutez le chant des anges », écrite par Charles Wesley. Tout au long de l’Avent, il nous est aussi rappelé que l’Évangile n’est pas seulement pour nous, mais qu’il est un message de « grande joie pour tout le peuple » (Luc 2.10) : cette Bonne Nouvelle doit être partagée.

En lisant la Parole de Dieu et en la méditant chaque jour pendant ces quatre semaines de l’Avent, notre espoir est que vous soyez renouvelé dans ces vérités fondamentales de l’Évangile et que, comme les bergers qui rencontrèrent l’enfant Jésus, vous glorifiiez et louiez Dieu pour tout ce que vous entendrez et verrez (v. 20).

En pratique

Pendant toute la période de l’Avent, nous publierons chaque vendredi une série de méditations pour la semaine suivante sur notre page en français. La première de ces méditations comportera également quelques suggestions pour méditer durant la semaine en groupe ou en famille.

Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez vous inscrire à notre lettre d’information en français pour recevoir chaque vendredi un récapitulatif de la semaine à venir avec les liens vers toutes les méditations.

Kelli B. Trujillo, coordinatrice du projet.

10 pays où les chrétiens persécutés ont besoin de vos prières

Une ressource pour la Journée internationale de prière pour l’Église persécutée.

La Journée internationale de prière pour l'Église persécutée (IDOP)

La Journée internationale de prière pour l'Église persécutée (IDOP)

Christianity Today November 6, 2021
Mallory Rentsch / Christianity Today

« Heureux les persécutés ». Pourtant, ils ont besoin de nos prières.

« La Bible nous dit que nous devons prier pour ceux qui sont maltraités comme si nous étions nous-mêmes maltraités (Héb. 13:3) et que si un membre du corps souffre, nous souffrons tous (1 Cor. 12:26) » dit l’Alliance évangélique mondiale (AEM).

Depuis plus de deux décennies, l’AEM organise la Journée internationale de prière pour l’Église persécutée (IDOP). Chaque année, la Journée internationale de prière pour l’Église persécutée est célébrée le premier ou le deuxième dimanche de novembre.

Ce document a été élaboré par l’AEM « pour vous aider à prier de manière éclairée pour nos frères et sœurs en Christ qui souffrent de persécution pour leur foi dans différentes parties du monde » :

https://datawrapper.dwcdn.net/olG0M

10 PAYS EN QUESTION

Inde:

L’un des pays les plus peuplés du monde, l’Inde abrite plus de 65 millions de chrétiens. Le nationalisme hindou est le principal moteur de la persécution des chrétiens dans le pays. Dans de nombreux États, la conversion est un délit punissable. En outre, les personnes qui se convertissent au christianisme subissent des pressions de la part de leur famille pour qu’elles abjurent leur foi. Les dirigeants chrétiens et les églises ont continué à faire l’objet d’attaques violentes et d’intimidations de la part de groupes extrémistes hindous, qui les considèrent comme des adeptes d’une foi étrangère. Les femmes chrétiennes dalits, en particulier, sont extrêmement vulnérables aux persécutions en raison de leur sexe et de leur statut social.

Nigeria:

Près de 50 % des 200 millions d’habitants du Nigeria sont des chrétiens. Le principal moteur de la persécution dans le pays est l’extrémisme islamique. Les communautés chrétiennes sont confrontées à de violentes attaques de la part de groupes extrémistes islamiques tels que Boko Haram et les Fulanis, en particulier dans les régions du nord et de la Middle Belt du pays. Selon Portes Ouvertes, le nombre de chrétiens tués au Nigeria est plus élevé que dans tout autre pays. Les jeunes filles chrétiennes, en particulier, sont menacées d’enlèvement et de mariage forcé.

Népal:

Jusqu’en 1990, le Népal était le seul royaume hindou au monde. Le principal moteur de la persécution dans le pays est l’extrémisme hindou. Les chrétiens convertis à l’hindouisme sont persécutés par leur famille et leur famille élargie. Selon la loi, la conversion est interdite au Népal. Les dirigeants chrétiens sont souvent harcelés et détenus par les autorités pour avoir pratiqué l’évangélisation. De même, les organisations et ministères chrétiens sont confrontés à des difficultés lorsqu’ils cherchent à obtenir une reconnaissance légale et un enregistrement auprès du gouvernement.

Somalie:

La majorité des 16 millions d’habitants de la Somalie sont musulmans. Cependant, le nombre exact de chrétiens est inconnu. En Somalie, la religion d’État est l’islam. Aussi, les chrétiens éprouvent d’immenses difficultés à révéler leur identité en public. Les convertis, quant à eux, subissent d’intenses pressions de la part de leur famille et de leur famille élargie qui les obligent à abjurer leur foi. En outre, les chrétiens sont également confrontés à de violentes attaques de la part de groupes extrémistes tels que le groupe al-Shabaab.

Birmanie:

Birmanie (Myanmar) abrite plus de quatre millions de chrétiens. Le nationalisme bouddhiste est le principal moteur de la persécution dans le pays. Dans les États en proie à des conflits et comptant une importante population chrétienne, les églises sont confrontées à des restrictions et à des discriminations de la part des autorités et à des attaques de la part des militaires. En outre, les convertis chrétiens se heurtent à l’opposition de leur famille qui les oblige à abjurer leur foi. En outre, la loi réglemente la conversion religieuse et impose un processus d’approbation étendu.

Afghanistan:

Les chrétiens sont confrontés à une persécution intense en Afghanistan. Par exemple, l’apostasie est un crime puni de mort dans le pays en vertu de la loi islamique. Les chrétiens ne révèlent donc pas leur foi en public. En outre, il n’y a pas de place pour une quelconque forme d’expression chrétienne dans le pays, car des groupes tels que les talibans maintiennent une approche dure de l’islam.

Pakistan:

Sur les 200 millions d’habitants que compte le Pakistan, environ quatre millions s’identifient comme chrétiens. Plus de 95 % de la population du pays est musulmane. L’extrémisme islamique est la principale source de persécution dans le pays. Les personnes qui se convertissent à l’islam sont particulièrement menacées de persécution. Les jeunes filles chrétiennes sont également exposées au risque d’enlèvement et de mariage forcé. En outre, les lois pakistanaises sur le blasphème ont été un outil d’oppression aux mains d’extrémistes qui les ont utilisées pour cibler les chrétiens. En outre, les églises sont menacées d’attaques et les chrétiens sont victimes de discrimination dans la société, notamment en matière d’emploi.

Algérie:

Moins d’un pour cent de la population algérienne s’identifie comme chrétienne. Le principal moteur de la persécution dans le pays est l’extrémisme islamique. Les personnes qui se convertissent à l’islam courent un risque plus élevé de persécution, notamment de la part de leur famille, de leur famille élargie et de la communauté. Dans le passé, les autorités de l’État ont également fermé par la force de nombreuses églises. En outre, le système juridique comprend des lois qui réglementent le culte non musulman et des dispositions légales qui interdisent tout ce qui pourrait « ébranler la foi d’un musulman » ou qui pourrait être utilisé comme « moyen de séduction visant à convertir un musulman à une autre religion ».

Iran:

Il y a environ 800 000 chrétiens en Iran. Cela représente moins d’un pour cent de la population totale. Les chrétiens convertis courent un risque très élevé de persécution de la part de leur famille et de leur communauté. Les autorités font régulièrement des descentes dans les églises clandestines et arrêtent leurs dirigeants. Des dizaines de responsables chrétiens continuent d’être emprisonnés en raison de leur foi. Le gouvernement considère souvent le christianisme comme une menace pour la domination islamique dans le pays.

Érythrée:

Plus de 60 % de la population érythréenne s’identifie comme chrétienne. Cependant, les chrétiens évangéliques ou ceux qui appartiennent à des églises non traditionnelles sont durement persécutés par l’État. De nombreux chrétiens arrêtés dans le pays sont détenus dans des conditions inhumaines. En outre, les chrétiens convertis sont victimes de harcèlement et de pressions intenses de la part de leur famille pour qu’ils abjurent leur foi. Les chefs d’église se plaignent également que les autorités surveillent de près leurs activités, effectuent des descentes dans les églises et saisissent du matériel chrétien.

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