Les prophéties non réalisées concernant Trump nous invitent à l’humilité

Au lieu de persécuter des prophètes qui se sont repentis, nous ferions mieux de nous joindre à eux.

Christianity Today March 4, 2021
Matthew Hatcher / Getty Images

Les prophéties non réalisées concernant la réélection de Donald Trump ont peut-être entamé la crédibilité de l’aile charismatique indépendante américaine de l’évangélisme plus que tout autre événement depuis les scandales des télévangélistes des années 1980. Elles ont notamment conduit certains non-croyants à critiquer le christianisme lui-même, ce qui ne peut, à juste titre, que nous appeler à une vraie introspection.

Ne vous méprenez pas : je suis moi-même de conviction charismatique, et la majorité des pasteurs pentecôtistes et charismatiques que je connais n'ont pas prêté attention à de telles prophéties. Cependant, les millions de vues et de partages en ligne montrent que de nombreuses personnes, elles, y ont prêté attention.

La première étape dans le processus de correction des erreurs consiste à admettre que nous les avons faites. À l’approche de l’investiture du président Joe Biden, certains de ceux qui avaient prophétisé la réélection de Trump sont restés catégoriques sur le fait qu’ils avaient raison. Peut-être l’élection avait-elle été volée ou serait annulée, ou que dans on ne sait quelle sphère mystique Trump était bel et bien spirituellement président. D'autres ont simplement changé de sujet. Malheureusement, leurs adeptes inconditionnels peuvent se contenter de cela.

D’autres encore reconnaissent que les prophéties doivent être vérifiées et, en affirmant la victoire de Biden, admettent désormais tacitement qu’ils ont eu tort. Cependant, certains prophètes ont attiré l’attention des charismatiques et des non-charismatiques en confessant publiquement que leurs prophéties étaient en effet erronées et en présentant leurs excuses.

R. Loren Sandford, Jeremiah Johnson et Kris Vallotton ont récemment exprimé leur contrition et même leur repentir pour avoir prophétisé à tort que Trump gagnerait à nouveau en 2020. Tous les trois exhortent à prier pour la nouvelle administration et à travailler respectueusement avec elle.

Leurs explications sur la façon dont ils pourraient avoir initialement mal interprété la voix de Dieu peuvent nous aider à nous prémunir contre des erreurs similaires à l’avenir. En attendant, ceux d’entre nous qui pourraient être tentés de dire « Je vous l’avais bien dit » doivent se souvenir que Dieu exige de chacun de nous la même humilité (Ga 6.1 ; 1 Th 5.19–20).

Leurs confessions, avec les exemples des prophètes tout au long des Écritures, offrent des mises en garde utiles sur l’influence de la pression des pairs, de l’orgueil et de la présomption – et sur la nécessité pour les chrétiens de rester prudents face aux prédictions et ouverts à la correction lorsque leurs interprétations s’avèrent être fausses.

Prophètes et pression des pairs

Sandford, titulaire d’un Master of Divinity de Fuller, est la seule des voix prophétiques se faisant entendre aujourd’hui que je connaissais déjà depuis plusieurs années. Il a un très bon bilan. Je peux témoigner qu'au début du premier mandat du président Trump, il avait prédit qu’une crise économique causée par des circonstances extérieures aux États-Unis secouerait la quatrième année de Trump et que les événements ultérieurs dépendraient en partie de la capacité de Trump à apprendre à contrôler sa rhétorique clivante.

Pourtant, Sandford s’est finalement joint au chœur prophétique annonçant la réélection du président. Il avoue maintenant qu’il a laissé le consensus des autres prophètes influencer son propre cœur.

« Jusqu’à présent, j’ai toujours cherché le Seigneur par moi-même, reçu la parole qui venait de lui et ensuite, seulement ensuite, je la comparais à ce que les autres disaient », a-t-il écrit dans des excuses publiques début janvier. « Premièrement, je reconnais donc que je me suis écarté de cette discipline. Je me suis laissé prendre dans un courant dominant et me suis laisser emporter par lui. En agissant ainsi, j’ai en réalité fait un compromis par rapport à ce que le Seigneur m’avait déjà dit des années plus tôt. »

La pression des pairs peut être considérable ; un messager exhortait déjà ainsi Michée : « Les prophètes sont unanimes pour prédire du bien au roi. Tu ferais bien de parler comme eux et de lui prédire aussi le succès ! » (1 R 22.13). Michée a été le seul à proclamer la vérité et a été emprisonné pour cela. (Dans notre contexte moderne, il perdrait simplement sa part de marché dans l’attention des médias sociaux.) Jérémie était dans la confusion parce que son message contredisait celui de tous les autres prophètes (Jr 14.13).

L’évaluation par les pairs a sa place : dans l’Église de Corinthe, où peu de convertis étaient croyants depuis plus de deux ans, ceux qui prophétisaient devaient évaluer les paroles les uns des autres (1 Co 14.29) ; l’Esprit rend possible cette évaluation (1 Co 2.13–16). Malheureusement, il est possible de trop dépendre du filet de sécurité que constitue cette évaluation par les pairs : « Aussi, déclare l’Éternel, je vais m’en prendre à ces prophètes qui, mutuellement, se volent mes paroles. » (Jr 23.30).

Prophètes et orgueil

Tous les croyants entendent Dieu leur parler : au minimum, son Esprit témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Rm 8.16). Certains sont doués pour entendre Dieu de manière plus claire que d’autres ; Dieu a accordé une mesure de foi correspondant aux différents dons, et ainsi certains prophétisent plus complètement, après avoir écouté Dieu pour ensuite parler de sa part (Rm 12.3, 6).

Malheureusement, si nous devenons trop confiants dans notre don, nous pouvons aller au-delà de la mesure qui nous a été accordée. (C’est une tentation à laquelle nous, qui avons le don d’enseigner, pouvons aussi succomber ; assurément, ceux qui ont le « don » de commenter en ligne y succombent souvent aussi.) L’orgueil peut nous induire en erreur : nous, les humains, avons la tentation de nous attribuer le mérite de l’œuvre ou du don de Dieu, en faisant notamment parler de nous à ce propos. Un don ­– qu’il s’agisse d’une prophétie, d’un enseignement, de la capacité de soutenir financièrement ou autre – ne nous rend pas meilleurs que quiconque ; par définition, c’est quelque chose que nous recevons, et qui n'est en aucune façon liée à notre mérite (1 Co 4.7).

Tous ceux qui entendent Dieu leur parler ne le vivent pas au même niveau : les visions et les rêves sont souvent comme des énigmes qui nécessitent une interprétation, à la différence de ce qui se passe lorsque Dieu parle en personne comme il l’a fait avec Moïse (Nb 12.6-8). La plupart d’entre nous n’expérimenterons cette connaissance en face à face que lorsque nous verrons Jésus à son retour (1 Co 13.8–12). Qu’il s’agisse d’impressions ou de prophéties assez fluides, elles sont toujours véhiculées par de frêles vaisseaux. Le fait que le Seigneur nous assure que tout ira bien ne signifie pas toujours que ce qui se passera correspondra au seul scénario que nous mettons derrière les mots « tout ira bien ».

Les prophètes les plus humbles qui se sont trompés se sont excusés. Même la première fois que nous nous exprimons, nous devons rester humbles et formuler soigneusement nos opinions là où nous manquons de certitude.

Prophètes et présomption

Nous pouvons parfois vouloir entendre une chose du Seigneur alors qu'il a quelque chose de différent à nous dire. Sandford déplore avoir été en partie en proie à « la tendance à entendre ce que nous voulons entendre ».

On peut être tenté de prendre la parole uniquement parce que les gens attendent notre voix, mais cela implique le risque de s'appuyer sur les impressions ou les intuitions les plus vagues, et de propager ainsi des « révélations de [notre] propre invention et non pas ce qui sort de la bouche de l’Eternel » (Jr 23.16). « Je n’ai pas mandaté tous ces prophètes-là, et cependant, ils courent ! Et je ne leur ai pas adressé la parole. Pourtant, ils prophétisent ! S’ils avaient assisté |à mon conseil, ils auraient annoncé ma parole à mon peuple. Ils le feraient se détourner de ses mauvais comportements et de ses mauvais actes. » (Jr 23.21-22)

Julian Adams, qui a prophétisé spécifiquement et précisément à ma femme et à moi, m’a également partagé que les gens attendaient de lui qu’il prophétise sur certains événements à venir. Il explique qu’il y a résisté parce que le Seigneur ne lui avait tout simplement rien dit sur ces sujets. Il n’a pas prophétisé le résultat des élections. Cela n'est pas surprenant : le Seigneur n’a pas tout montré de façon surnaturelle, même à Élisée (2 R 4.27).

Bien que des recoupements soient possibles, le fait d’annoncer le futur ne fait pas le prophète. La prophétie biblique concerne la proclamation de la parole du Seigneur, ce qui est plus une question de révélation du cœur de Dieu (pour le ici et le maintenant) que de prédiction (en vue du futur). Être un futuriste compétent – quelqu’un qui prédit les tendances en fonction des événements actuels et des informations importantes – est utile pour faire des projets, mais ce n’est pas la même chose que le don biblique de prophétie. Et même les futuristes sont susceptibles de faire des prédictions déséquilibrées lorsqu’ils obtiennent leurs informations d’une seule source, qu’elle soit de droite ou de gauche.

Nous devons également faire preuve de souplesse dans l’application de ce que nous croyons avoir entendu. Jeremiah Johnson a apporté de nombreuses prédictions précises, y compris concernant l’élection de Trump en 2016, alors même qu’il n’était encore qu’un candidat au début des primaires républicaines. Dans ses excuses, cependant, il avoue avoir interprété trop loin ce qu’il avait entendu plus tôt. Que Dieu nous montre ce qu’il prévoit pour un temps ne signifie pas que cela ne changera pas en un autre temps.

Jonas s'est mis en colère lorsque Dieu a retiré le jugement promis contre les Ninivites (Jon 3.4–4.3), mais le Seigneur a rappelé à Jérémie que, selon qu'il y ait repentance ou apostasie, cela affecterait l'issue (Jr 18.6–11). Dieu avait pour but de faire oindre Saül par Samuel comme roi d’Israël. Mais Samuel n’a pas supposé que cette instruction antérieure signifierait que Dieu prévoyait que Saül fasse un autre « mandat » si Saül ne mûrissait pas dans son appel.

Élie a prophétisé l’anéantissement de la dynastie d’Achab, mais Dieu lui a dit, par la suite, qu’à cause du repentir d’Achab, le jugement serait retardé (1 R 21.28-29). Mes amis théologiens ont tout un éventail de points de vue sur la façon d’expliquer cela ; ma compréhension personnelle est que bien que Dieu connaisse à l’avance les résultats, il nous dit souvent exactement ce dont nous avons besoin pour le moment. Nous devons être prêts à changer de cap au besoin.

Prophètes et tribunes publiques

Les mauvais rois avaient tendance à accorder des tribunes aux faux prophètes ou à les corrompre par la faveur politique (1 R 18.22 ; 22.6–7 ; 2 R 3.13 ; 2 P 2.15). Mais qui accorde la parole aux prophètes, vrais ou faux, aujourd’hui ?

La redevabilité au niveau local a évité certaines erreurs et facilité le processus d’introspection pour ceux qui se sont publiquement repentis d'erreurs publiques. Actes 13 nous montre des prophètes et des enseignants dirigeant la communauté ecclésiale d’Antioche. Même lorsque le prophète Agabus, qui leur rendait visite, a prédit une famine mondiale (qui a apparemment frappé différentes parties de l’Empire romain oriental à des moments différents), les croyants d’Antioche ont eu à décider comment il fallait réagir (Ac 11.27-30). Ceux qui écoutent la voix de Dieu devraient être éprouvés et arriver à une pratique aboutie dans le cadre de petits groupes (analogues aux anciennes Églises de maison) ainsi qu'à d’autres niveaux locaux moins potentiellement nuisibles, avant d'être mis en avant sur la scène nationale ou internationale.

Malheureusement, les médias sociaux rendent pratiquement impossible le contrôle de ces scènes, et des chrétiens consuméristes nord-américains ont tendance à se tourner vers ce qu’ils ont envie d’entendre (2 Tm 4.3-4). Ce n’est pas la faute des vrais prophètes et enseignants si les faux prophètes obtiennent souvent une plus grande audience en termes de nombre de vues. Les moments où la voix prophétique est silencieuse dans le pays correspondent sont des temps de désespoir ou même de jugement (1 S 3.1 ; Ps 74.9 ; Es 29.10-12), mais les temps où la fausse prophétie prédomine sont pires (Jr 37.19 ; Za 13.1-6).

Ainsi, la loi de l’offre et de la demande peut affecter les médias religieux : lorsque les gens ne veulent pas de la vraie prophétie, ils obtiendront ce qui est faux. Les gens disent aux prophètes : « Cessez de nous servir des révélations vraies ! Annoncez-nous des choses agréables, que vos révélations nous bercent d’illusions ! » (Es 30.10). « Dans leurs prophéties, les prophètes ne disent que mensonges, et les prêtres dominent au nom de leur autorité. Mon peuple, lui, est content de cela. Mais que ferez-vous donc après ce qui va arriver ? » (Jr 5.31).

Si les adeptes d’une tendance politique particulière ou de quelque autre orientation que ce soit veulent entendre des prophéties qui soutiennent leurs désirs, les prophètes qui répondent à ces besoins ressentis deviendront les plus populaires. L’histoire récente suggère que certains d’entre eux conserveront la plupart de leurs auditoires, même lorsque leurs prophéties ne se sont pas réalisées.

C'est surtout dans les moments difficiles que la plupart des prophètes disent aux gens ce qu’ils veulent entendre (Jr 6.14 ; 8.11 ; 14.13), rendant les choses encore plus difficiles pour les vrais prophètes (15.10, 15-18 ; 20.7-18). Mais Dieu révèle où se trouve le fardeau de la preuve : « Les prophètes qui nous ont précédés, toi et moi, depuis les temps les plus anciens, ont prophétisé au sujet de nombreux pays et de grands royaumes en annonçant la guerre, la famine et la peste. Alors, maintenant, un prophète annonce la paix ; on saura s’il est réellement envoyé par l’Eternel seulement si sa prédiction se réalise. » (Jr 28.8–9).

Jeter le bébé avec l’eau du bain ?

À l’opposé des défenseurs invétérés des prophéties, on trouve ceux qui sont tentés de la rejeter complètement, et négligent le bébé dans l’eau du bain. Lorsque Paul nous exhorte à tout examiner, il nous avertit également de ne pas mépriser la prophétie (1 Th 5.19–22). Lorsqu’il nous encourage à évaluer les prophéties (1 Co 14.29), il nous exhorte également à poursuivre l'exercice du don qui y correspond (1 Co 14.1, 39).

La dénonciation des faux-prophètes qui est probablement la plus vigoureuse de l’Écriture est exprimée par un vrai prophète, Jérémie. « Si un prophète a fait un songe, qu’il raconte ce songe. Et celui qui a une parole de ma part, qu’il communique ma parole selon la vérité. Que vient faire la paille au milieu du froment ? demande l’Eternel. »(Jr 23.28).

Trois personnes obscures, qui ne se connaissaient pas entre elles ni ne me connaissaient, ont indépendamment prophétisé à Médine Moussounga au Congo qu’elle épouserait un jour un homme blanc ayant un important ministère. Il n’y a pas beaucoup d’hommes blancs au Congo. Pourtant, Médine et moi sommes mariés depuis environ 19 ans.

Je suis un enseignant de la Bible qui passe la plupart de son temps à en apprendre davantage sur les Écritures. Ceux que nous appelons prophètes et docteurs ont beaucoup à apprendre les uns des autres ; les prophètes peuvent offrir un aperçu de la manière dont les Écritures peuvent s'appliquer à notre génération (notez Houlda dans 2 R 22.11–20). Mais ni les prophètes ni les docteurs n’écrivent les Écritures aujourd’hui.

Alors que les prophéties et les intuitions spirituelles doivent être éprouvées, l’Écriture nous parvient après avoir déjà passé le test ; ce n'est pas sans bonnes raisons que les paroles de Jérémie sont dans notre Canon alors que celles des prophètes de son temps ayant échoué ne le sont pas. L’Écriture offre une fondation vraiment sûre.

Pourtant, même les Écritures doivent être interprétées, et c'est ainsi que diverses interprétations (et, parfois, préjugés politiques) transparaissent également dans l’enseignement. Ceux d’entre nous qui exercent le don d’enseigner ont affaire à la Parole de Dieu sous une forme beaucoup plus explicite. Et pourtant, nous divergeons souvent dans nos interprétations. Lorsque nous, qui sommes enseignants, affirmons : « La Bible dit », mais que nous nous trompons, notre interprétation est fausse. Les enseignants seront jugés plus sévèrement (Jc 3.1). Nous devons donc, nous aussi, être humbles et ouverts à la possibilité d'être corrigés.

Si nous jugions les enseignants aussi durement que certains jugent les prophètes – une mauvaise interprétation et vous disparaissez – nous n’aurions probablement aucun enseignant aujourd’hui. (En me basant sur le contexte, je diverge de l’interprétation du Deutéronome que beaucoup appliquent aux prophéties d'aujourd’hui pour dire qu’une seule erreur devrait être éliminatoire, mais c’est un autre sujet.) Les Écritures réservent généralement l'appellation de fausse prophétie et de faux enseignement aux erreurs les plus graves. Si cela signifiait que nos commentaires ou nos cours devaient absolument parvenir à expliquer correctement chaque verset que nous examinons, la plupart d’entre nous demanderaient une retraite anticipée dès maintenant !

Persécution ou purification?

Nous avons un véritable gâchis à nettoyer au niveau du paysage chrétien américain d'aujourd’hui. Après que le Congrès ait certifié la victoire du président Biden, Johnson s’est repenti publiquement d’avoir prophétisé la réélection de Trump. À son grand étonnement, certains chrétiens déclarés l’ont dénoncé, l’ont maudit et ont même menacé sa vie . S’il nous faut nous garder des théories complotistes, c’est un fait que les prêtres et les prophètes ont conçu de véritables conspirations pour tuer le Jérémie biblique pour ses prophéties antipatriotiques (Jr 11.21 ; 26.11). Les défenseurs acharnés de certains mensonges peuvent se révéler inflexibles.

Au lieu de persécuter ceux qui se sont repentis, nous ferions mieux de les rejoindre. Tout en pensant toujours que Trump aurait été le meilleur choix, Johnson a déploré que de nombreux chrétiens mettent leur espoir en lui. Aucun président et aucun parti politique, de droite ou de gauche, ne peut prendre la place de Jésus. Ce ne sont donc pas seulement les prophètes qui ont besoin de se repentir.

Les chrétiens peuvent être en désaccord entre eux, mais là où nous nous sommes séparés les uns des autres en mettant la politique au-dessus du seul corps pour lequel Christ est mort, la repentance est de mise. Les prophètes repentants nous montrent une voie à suivre. Si nous recherchons le réveil, la repentance et l’humilité sont un bon point de départ.

Si le Seigneur nous a humiliés, il nous a également donné l’occasion d’apprendre. Puissions-nous saisir cette occasion pour entreprendre les étapes nécessaires en vue de rassembler les différents dons dans le corps du Christ, dans l’humilité avant tout.

Craig Keener est professeur F. M. et Ada Thompson d’études bibliques au séminaire théologique d’Asbury. Il est l’auteur de Christobiography: Memories, History, and the Reliability of the Gospels, qui a remporté un CT Book Award en 2020.

Traduit par Jean-Paul Rempp

Révisé par Léo Lehmann

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