Une lumière pour les nations

Méditation pour le jour de l’Épiphanie

Christianity Today January 6, 2022

Lecture dans Matthieu 2.1-12

À qui s’adresse la bonne nouvelle ? Je reçois parfois des offres promotionnelles décrites comme « Spécial amis et famille ». Certaines choses sont trop bonnes pour être gardées pour soi, mais elles sont aussi trop révolutionnaires pour être ouvertes à tous. Cette méthode de vente met en évidence le fait que nous sommes conditionnés à penser que si quelque chose est exclusif — si nous avons à son égard, d’une manière ou d’une autre, le statut d’initié — cela a de la valeur. Et inversement, si une chose est universelle, sa valeur est perçue comme moindre.

C’est ce qui rend la naissance de Jésus si incroyablement révolutionnaire. Il s’agit de la meilleure nouvelle que le monde puisse recevoir : Dieu est venu sauver son peuple ! Mais ce salut ne concerne pas seulement le peuple avec lequel Dieu a conclu une alliance. Ce salut est pour tout le monde — tous les êtres humains, en tout lieu et en tout temps.

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Nous en avons un premier aperçu dans Matthieu 2 avec le contraste établi entre le roi Hérode et le véritable Messie, le roi Jésus. Hérode est tristement connu pour s’être hissé au pouvoir grâce à son opportunisme politique et sa brutalité. Lorsque le bruit courut qu’un nouveau roi des Juifs était né à Bethléem, il fit tout ce qui était en son pouvoir — y compris tuer des bébés innocents (v. 13-18) — pour protéger le pouvoir qu’il était parvenu à acquérir.

Mais si l’histoire d’Hérode est celle d’une ascension au pouvoir, celle de Jésus est celle d’un abandon du pouvoir. Dans la mangeoire se trouvait celui qui « ne considérait pas l’égalité avec Dieu comme une chose à exploiter », qui « s’est dépouillé » pour nous (Philippiens 2.6-7). Là où Hérode mentait et assassinait pour éloigner les gens, Jésus, dès son enfance et ses premières années, attirait déjà les gens à lui.

Et pas seulement certaines personnes, ou seulement le peuple avec qui Dieu avait fait alliance. Matthieu nous décrit des mages — astrologues, philosophes ou hommes de sagesse — venus de loin, apportant des cadeaux pour cet enfant. L’adoration que ces visiteurs non juifs ont offerte au Messie d’Israël en se prosternant devant lui montre bien toute l’étendue de la promesse de Dieu. L’enfant Christ serait « une lumière pour les non-juifs », afin que le « salut de Dieu parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Ésaïe 42.6 ; 49.6). Dans cette scène de la petite enfance de Jésus, c’est la portée mondiale de l’Évangile qui se dévoile : « Des nations marcheront à ta lumière, et des rois à la clarté de ton aurore. » (Ésaïe 60.3).

Malgré les efforts d’Hérode pour s’accrocher au pouvoir terrestre, il n’y a qu’un seul Roi au nom duquel tout genou fléchira (Philippiens 2.10). Un seul dont le règne est une bonne nouvelle non pas pour certains seulement, mais pour tous. Le Seigneur règne — que la terre se réjouisse ! Venez et adorez le Roi Jésus !

Réfléchissez à Matthieu 2.1-12.


(Option : lisez également Ésaïe 49.1-6 ; 60.1-6 ; Philippiens 2.6-7).


Pourquoi cette première scène où des non-juifs adorent Jésus est-elle si importante ? Qu’est-ce que cet épisode communique au sujet de la Bonne Nouvelle ? Comment souhaitez-vous répondre à Dieu à ce sujet ?

GLENN PACKIAM est pasteur senior associé à la New Life Church de Colorado Springs. Il a notamment écrit Worship and the World to Come et The Resilient Pastor (février 2022).

Traduit par Léo Lehmann

Dix prières pour cette nouvelle année

Pour beaucoup, l’année 2021 a été marquée par les épreuves et les difficultés. Commençons cette année à genoux.

Christianity Today January 3, 2022
Annie Otzen / Getty

1. Une prière pour un nouveau départ :

Seigneur, merci pour cette nouvelle année de vie et pour tout ce que tu nous as accordé l’année dernière. Nous déposons devant toi toutes les déceptions et le travail inachevé, et nous demandons ta miséricorde, ta paix et ta joie au moment où nous envisageons l’année à venir. Tandis que nous discernons le chemin que tu as pour nous dans cette nouvelle année, puissions-nous nous réjouir du don de ta présence.

2. Une prière pour nos habitudes : Seigneur, nous confessons que nous passons beaucoup de nos journées à consommer sans réfléchir les choses qui nous entourent. Nos habitudes manquent souvent d’intentionnalité et nous amènent à vivre des vies distraites et centrées sur nous-mêmes. Nous te prions d’attirer notre attention sur les façons malsaines dont nous utilisons notre temps, notre énergie, nos pensées, nos talents et notre argent. Montre-nous les vieilles habitudes dont nous devrions nous défaire et les nouvelles que nous devrions adopter. Fais de nous, par ton Esprit, des personnes plus miséricordieuses qui t’aiment et aiment leur prochain de manière plus intentionnelle.

3. Une prière pour la guérison dans les relations :

Seigneur, nous échouons de bien des façons dans nos relations. Nous n’avons pas réussi à porter les fardeaux les uns des autres, nous avons laissé faire des offenses et nous avons mutuellement jugé nos motivations. Aide-nous à confesser nos péchés les uns envers les autres. Aide-nous à pardonner et à rechercher le pardon. Que ton Esprit guérisse les blessures et apporte l’unité dans les relations brisées, afin que nous puissions nous aimer les uns les autres comme tu nous aimes.

4. Une prière pour ceux qui sont fatigués :

Seigneur, ces dernières années ont été marquées par la maladie, la mort, la perte d’emploi, l’isolement, l’anxiété, la peur et la division. Nous sommes fatigués. Dans cette lassitude, nous confessons notre tendance au cynisme et au scepticisme et nous demandons que tu nous renouvelles. Donne-nous des yeux pour voir la vie du royaume que le Christ a promise et remplis-nous d’une espérance qui nous permette de vivre chaque jour avec sobriété, générosité et joie.

5. Une prière pour ceux qui sont seuls :

Seigneur, tu es le père des orphelins et tu offres une famille à ceux qui sont seuls. Cette année, aide-nous à nous joindre à toi dans cette tâche. Donne-nous des yeux pour voir ceux qui, autour de nous, peuvent se sentir seuls. Aide-nous à prêter attention aux orphelins, aux parents isolés, aux personnes âgées, aux détenus, aux sans-abri et aux réfugiés qui se trouvent autour de nous. Développe notre capacité à être hospitaliers envers ceux qui soupirent après une famille et une appartenance.

6. Une prière pour ceux qui souffrent :

Seigneur, rappelle à notre souvenir ceux qui souffrent autour de nous, et aide-nous à être fidèles dans la prière et le service pour eux. Nous te demandons également de fortifier tes enfants, dispersés dans le monde entier, pour qu’ils soient les mains et les pieds de Jésus, en particulier dans les endroits où la guerre, la violence, la famine et la maladie dévastent les familles et les communautés.

7. Une prière pour nos voisins :

Seigneur, aide-nous à nous intéresser davantage à nos voisins cette année. Puissions-nous apprendre le nom de ceux qui vivent à côté de chez nous, des personnes qui nous fournissent du café ou de l’essence chaque semaine, ou encore des familles que nous croisons au parc. Rappelle-nous que nous sommes appelés à être une source de bénédiction, même dans les choses les plus simples et ordinaires. Que nous apprenions à demeurer dans ton amour et à l’étendre à nos voisins.

8. Une prière pour notre travail :

Seigneur, tu as placé des chrétiens dans chaque secteur d’activité, dans chaque ville. Aide-nous à bien gérer notre travail cette année, non seulement pour nos familles, mais aussi pour l’épanouissement des autres. Permets-nous d’être une présence restauratrice sur notre lieu de travail. Oriente notre organisation de manière à ce qu’elle reflète ta créativité, ta bonté et ta justice. Aide-nous à agir avec droiture et générosité envers ceux dont le travail est souvent peu valorisé par la société.

9. Une prière pour la communauté chrétienne :

Seigneur, aide-nous à ne pas être de simples consommateurs dans nos Églises locales, ou à penser à nos frères et sœurs dans la foi en seule fonction de nos intérêts. Montre-nous plutôt comment nourrir une véritable communion chrétienne dans notre vie cette année. Donne-nous la perspicacité et l’initiative nécessaires pour cultiver un plus grand amour pour ton peuple. Aide-nous à vivre les uns avec les autres d’une manière telle que les personnes que nous rencontrons finissent par être attirées à toi.

10. Une prière pour nos mains et nos pieds :

Seigneur, bénis nos mains pour qu’elles te servent plus fidèlement dans l’année à venir. Guide nos pieds pour qu’ils marchent dans tes pas, selon l’exemple que tu nous as donné pendant le temps où tu étais sur terre. Aide-nous à te suivre et à t’obéir. Donne-nous la force, par ton Esprit, de nous aimer les uns les autres de manière conséquente et créative.

Dennae est la co-directrice de The Crete Collective, Surge Network, et City to City en Amérique du Nord. Elle sert la Roosevelt Community Church dans le centre-ville de Phoenix, en Arizona. Dennae et son mari Vermon ont 5 enfants.

Traduit par Léo Lehmann

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Une grande joie pour tout le peuple

Méditation de l’Avent pour le 25 décembre, jour de Noël

Christianity Today December 25, 2021

Incarnation et Nativité


Introduction à la quatrième semaine de l’Avent
Cette semaine, nous entrons dans les événements de la Nativité et contemplons le miracle de la Parole éternelle s’incarnant dans le monde comme un petit enfant. Nous tirons des leçons de foi des personnes que Dieu a choisies pour jouer un rôle dans ces événements. Et nous célébrons la bonne nouvelle source de grande joie pour tous les peuples !

Lecture dans Luc 2.8–20

La joie domine ce passage. Dieu a envoyé son Fils sur terre, et la célébration céleste déborde sur le monde dans une louange et une gloire éclatante. Et à qui s’adresse cette joyeuse annonce ? Pas à l’humanité la plus glorieuse, mais à la plus normale, la plus banale, voire la plus poussiéreuse. Des moutons sur lesquels veillent les bergers à la mangeoire qui accueille Jésus, le texte respire des odeurs animales. Noël est une image saisissante de l’Évangile : Dieu n’a pas abandonné sa création, mais a parcouru un long chemin, à grands frais, pour la racheter personnellement.

Luc rapporte une certaine variété de réactions à cette annonce. Il est compréhensible que le premier sentiment des bergers ait été la peur : ils étaient confrontés à des créatures très différentes d’eux-mêmes. Mais leur crainte est vite remplacée par l’impatience. Après tout, cette première venue n’était pas comme sera la seconde. Alors que la seconde venue du Christ entraînera le jugement de tous, cette première venue est une offre de joie pour tous les hommes, qui se traduit par une paix véritable et durable pour ceux qui y répondent (v. 10, 14).

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La diligence des bergers à rechercher le signe annoncé est récompensée par la découverte de la famille de Jésus, comme l’avaient dit les anges. Mais les bergers ne gardent pas la nouvelle pour eux. Ils se montrent tout aussi diligents à rapporter ce qui leur a été dit qu’à rechercher l’enfant. C’est là le cœur de l’annonce de l’Évangile : l’entendre pour nous-mêmes, faire l’expérience que Dieu a tenu sa parole et partager avec d’autres la très bonne nouvelle d’un salut assuré.

Ceux qui ont entendu le témoignage des bergers étaient stupéfaits (v. 18). Cela ne signifie pas nécessairement qu’ils comprenaient toute la portée de ce que les anges avaient dit aux bergers au sujet de l’enfant : Sauveur, Messie, Seigneur. Peut-être que, n’entendant que de banals bergers (et non une armée angélique) et ne voyant qu’un nouveau-né comme un autre, la gloire était trop voilée pour certains. Mais Dieu nous appelle à vivre par la foi en lui, non par la vue.

Marie, pour sa part, a pris tout cela à cœur, le méditant dans sa tête. Et les bergers ont terminé leur voyage missionnaire spontané en louant et en glorifiant Dieu. Le Christ Seigneur, notre Sauveur, a pris pour nous la nature humaine et est venu pour être notre paix. Que notre réponse aujourd’hui, comme celle des bergers, résonne de joie, de louange et de gloire !

Lisez Luc 2.8-20.


Réfléchissez à tout ce que vous avez lu et médité pendant l’Avent. Comment désirez-vous répondre dans la louange à Dieu ? Comment pourriez-vous, comme les bergers, partager cette Bonne Nouvelle avec d’autres personnes ? Priez, et réjouissez-vous !

RACHEL GILSON fait partie de l'équipe de direction de Cru pour le développement théologique et la culture. Elle est l’autrice de Born Again This Way : Coming Out, Coming to Faith, and What Comes Next.

Traduit par Léo Lehmann

Tranquillement caché

Méditation pour le 24 décembre, veille de Noël

Christianity Today December 24, 2021

Incarnation et Nativité


Introduction à la quatrième semaine de l’Avent
Cette semaine, nous entrons dans les événements de la Nativité et contemplons le miracle de la Parole éternelle s’incarnant dans le monde comme un petit enfant. Nous tirons des leçons de foi des personnes que Dieu a choisies pour jouer un rôle dans ces événements. Et nous célébrons la bonne nouvelle source de grande joie pour tous les peuples !

Lecture dans Luc 2.1–7

L’empereur Auguste promulgua un décret de grande envergure selon lequel tous les habitants du monde romain devaient être recensés. Beaucoup d’entre nous connaissent ce détail de l’histoire de la naissance de Jésus qui a amené Marie et Joseph à Bethléem, conformément à la prophétie de Michée 5.1-5a. Mais il est également remarquable parce qu’il démontre le pouvoir considérable d’Auguste en tant qu’empereur. Il dit un mot, et tout le monde doit en tenir compte. Il était impossible de l’ignorer.

Contrairement à l’empereur, Jésus était facile à ignorer. Les conditions de sa naissance, prophétisée et longtemps attendue, contrastent fortement avec la puissance d’Auguste. Jésus est né dans des circonstances humbles et obscures, faciles à négliger. Au fur et à mesure que le récit de l’Évangile se développe, certains sont capables de reconnaître Jésus comme Dieu au milieu d’eux, mais ils sont peu nombreux. Il s’avère que l’Incarnation est une chose facile à ignorer — et la plupart le font sans même le savoir.

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Si nous voulons être de ceux qui voient et reconnaissent la présence incarnée de Dieu dans nos vies et dans notre monde, que faire ? Cela me rappelle la fois où j’ai perdu une lentille de contact dans le hall d’un grand hôtel. En clignant des yeux, j’ai ressenti une sensation étrange. Et avant même de m’en rendre compte, ma lentille de contact avait atterri quelque part sur la moquette claire à motifs.

Je me suis figée, j’ai cherché et j’ai essayé d’empêcher les autres de l’écraser par inadvertance. Quelques membres du personnel de l’hôtel ont eu pitié de moi et sont venus m’aider. À mon grand soulagement, nous l’avons finalement retrouvée tranquillement cachée sous une chaise voisine. Cette expérience m’a appris que lorsqu’on essaie de trouver quelque chose qui n’est pas facile à repérer, il est utile de s’arrêter, de regarder attentivement et de demander l’aide des autres.

Et si, en tant que peuple de Dieu, nous nous arrêtions et ralentissions suffisamment pour regarder de plus près et saisir la beauté de l’Incarnation ? Le Verbe qui s’est fait chair et qui est entré dans notre monde comme un enfant pour vivre « parmi nous » est une joyeuse nouvelle pour un monde fatigué (Jean 1.14) ! Mais si nous ne faisons pas le choix délibéré de nous arrêter et de regarder attentivement, nous risquons nous aussi de ne pas vraiment voir Jésus, tranquillement caché mais présent à chaque instant de notre vie — un peu comme une petite lentille de contact que l’on ne remarque pas dans l’agitation des gens en chemin vers d’autres choses.

Et si nous choisissions de cultiver une conscience de la présence incarnée de Dieu autour de nous ? Et si nous nous aidions mutuellement à le faire en tant que communauté ? Puissions-nous aspirer à des vies qui nous permettent de prêter attention à l’Incarnation, de nous arrêter et de voir une vie et un espoir nouveaux, même lorsqu’ils apparaissent dans une mangeoire.

Réfléchissez à Luc 2.1-7.


(Option : lisez également Michée 5.1-5 et Jean 1.1-18).


Que communique la sobre description de la naissance de Jésus en Luc 2.1-7 ? En quoi peut-elle être surprenante ? En quoi est-elle parlante ? Priez et exprimez votre réponse à l’humble naissance de Jésus et à la beauté de l’Incarnation.

TRACEY GEE est coach et consultante en développement du leadership. Elle est l’autrice du numéro sur l’Évangile de Marc des Alabaster Guided Meditations et co-auteure de More Than Serving Tea.

Traduit par Léo Lehmann

Le choc de l’Évangile

Méditation de l’Avent pour le 23 décembre

Christianity Today December 23, 2021

Incarnation et Nativité


Introduction à la quatrième semaine de l’Avent
Cette semaine, nous entrons dans les événements de la Nativité et contemplons le miracle de la Parole éternelle s’incarnant dans le monde comme un petit enfant. Nous tirons des leçons de foi des personnes que Dieu a choisies pour jouer un rôle dans ces événements. Et nous célébrons la bonne nouvelle source de grande joie pour tous les peuples !

Lecture dans Matthieu 1.18–25

Quand nous pensons à l’histoire de Noël, nous avons souvent en tête une image idyllique, comme sur un vitrail, du petit Jésus reposant dans une mangeoire aux côtés de Marie et Joseph sereinement installés. Pourtant, les événements qui ont précédé la naissance de Jésus étaient loin d’être idylliques. En réalité, ils étaient pleins de désordre et de confusion. On peut détecter la tension dans la voix narrative de Matthieu au chapitre 1.18-19, lorsqu’il décrit la grossesse de Marie avant leur mariage et le divorce envisagé par Joseph.

Nous pouvons imaginer l’ampleur du choc de Joseph — et peut-être même de sa honte — face à la grossesse de Marie. Puis, comme Marie, il reçoit la visite d’un ange. Joseph répond à l’annonce de l’ange avec une grande humilité, et certainement avec espoir, entendant que l’enfant qui allait naître allait « sauver son peuple de ses péchés » (v. 21). Cette nouvelle du salut, elle aussi, aura été choquante — merveilleusement choquante — pour Joseph.

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Dans notre monde marqué par le découragement, il arrive que le message évangélique du salut perde de son éclat pour les chrétiens. Nous pouvons facilement considérer comme acquis le fait que Jésus est venu sauver des pécheurs, le qualificatif incluant aussi bien les impénitents que les régénérés que nous sommes. En ce temps de l’Avent et de Noël, puisse le choc de l’événement tant attendu qu’était la naissance du Christ (en particulier pour Joseph et Marie) ne pas perdre son impact sur nous. Puissions-nous nous étonner et nous émerveiller à nouveau de ce que Jésus était prêt à être l’agneau sacrificiel venu sauver son peuple de ses péchés.

Matthieu signale un autre détail qui peut nous émerveiller : dans la naissance du Christ Jésus, nous assistons à l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe 7,14 : « la vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils et l’appellera Emmanuel. » Jésus est l’Incarnation, Emmanuel, « Dieu avec nous » (Mt 1.22-23).

En ces temps de tumulte mondial, l’Incarnation de Jésus nous encourage d’au moins deux façons. Elle peut stimuler les croyants vers une foi profondément enracinée dans un Sauveur qui habite son peuple par le Saint-Esprit. Dieu est avec nous. Nous pouvons vivre notre vie chrétienne dans la confiance et la victoire, non comme des victimes, mais comme des vainqueurs.

Et, pour ceux d’entre nous qui sont peut-être devenus moins enthousiastes dans leur foi, il nous est rappelé que le récit de l’Évangile est source de vitalité et de sens, notamment pour que nous partagions cette Bonne Nouvelle avec d’autres. Jésus est venu comme un bébé sans défense, mais il reviendra comme un Seigneur juste et équitable au nom duquel tout genou fléchira et que toute langue confessera (Philippiens 2.10). Puissions-nous partager cette Bonne Nouvelle avec générosité. Aujourd’hui est un jour de salut.

Lisez Matthieu 1.18-25.


Imaginez ces événements du point de vue de Joseph : quelles sont les émotions ou les questions avec lesquelles il pourrait s’être débattu ? Comment sa foi a-t-elle été interrogée et changée ? Et dans votre propre perspective : comment ce passage souligne-t-il les vérités clés de l’Évangile ?

MATTHEW D. KIM est le professeur George F. Bennett de prédication et de théologie pratique au Gordon-Conwell Theological Seminary et l’auteur de Preaching to People in Pain.

Traduit par Léo Lehmann

La promesse d’une grossesse

Méditation de l’Avent pour le 22 décembre

Christianity Today December 22, 2021

Incarnation et Nativité


Introduction à la quatrième semaine de l’Avent
Cette semaine, nous entrons dans les événements de la Nativité et contemplons le miracle de la Parole éternelle s’incarnant dans le monde comme un petit enfant. Nous tirons des leçons de foi des personnes que Dieu a choisies pour jouer un rôle dans ces événements. Et nous célébrons la bonne nouvelle source de grande joie pour tous les peuples !

Lecture dans Luc 1.39–56

La première activité de Marie qui nous soit rapportée pendant sa grossesse a été de rendre visite à sa cousine Élisabeth. Les deux femmes ont bénéficié d’une grossesse miraculeuse, et Luc relie leurs histoires de manière à ce que nous les lisions comme une seule unité narrative. Les expériences personnelles de ces deux familles s’inscrivent dans la même histoire plus vaste de la rédemption.

Certains voient des échos de 2 Samuel 6 dans la visite de Marie à Élisabeth. On y lit que l’arche de l’alliance séjourna pendant trois mois dans les montagnes de Judée, que David se demanda « comment l’arche du Seigneur pourrait-elle venir chez moi ? » (v. 9), et qu’il finit par bondir et danser en sa présence (voir Luc 1.39, 41, 43, 56). Ces similitudes ont conduit de nombreux pères de l’Église à considérer que l’arche de l’alliance (qui représentait la présence de Dieu) préfigurait en quelque sorte Marie (qui portait le Fils de Dieu dans son propre sein). La présence du Seigneur, qui jadis surplombait l’arche dans le tabernacle (Ex. 40.35), repose maintenant sur une humble vierge (Luc 1.35). Marie a été honorée dans toute l’histoire de l’Église parce que l’Incarnation a commencé en elle.

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Marie a reçu cette bénédiction en rendant la bénédiction à Dieu. Son chant de louange exprime sa gratitude pour la faveur de Dieu (v. 47-49), mais il s’élargit immédiatement pour décrire la miséricorde de Dieu envers tous ceux qui le craignent (v. 50). Elle récapitule de nombreux thèmes scripturaires, illustrant que les actes de Dieu à son égard sont en continuité avec le grand récit biblique. Non seulement Dieu a fait de grandes choses pour cette femme, mais il a tenu sa promesse de sauver son peuple de l’oppression.

Le chant de Marie était également prophétique. En proclamant les actes puissants de Dieu, elle utilise exclusivement le passé : il a montré sa force, il a dispersé les orgueilleux, il a élevé les humbles. La venue de Jésus nous garantit la victoire de Dieu. Même si nous ne le voyons pas encore dans sa plénitude, Dieu a déjà assuré notre salut et le renouvellement de notre monde.

Bien que Marie ait tenu un rôle unique, elle est un modèle pour tous les chrétiens. Nous pouvons imiter sa réponse pleine de louanges et d’espérance face aux promesses de Dieu, même lorsque nous n’en voyons pas l’accomplissement. Nous pouvons aussi nous souvenir d’elle comme d’une incarnation de la promesse même qu’elle proclame : les humbles seront élevés (v. 48, 52). Dieu l’a choisie, elle, une jeune fille pauvre et sans statut, pour porter la bénédiction et la présence du Messie. Elle est la première à qui a été offert ce privilège, mais il appartient à tous ceux qui craignent Dieu, à tous ceux qui ont faim et soif de justice.

Contemplez Luc 1.39-56.


(Option : Lisez aussi 2 Samuel 6.)


Quels enseignements tirez-vous de la comparaison entre Marie et l’arche de l’alliance ? En quoi les réactions d’Élisabeth et de Marie à ces événements vous parlent-elles ? Méditez le cantique de Marie, puis exprimez vos propres paroles de louange à Dieu.

HANNAH KING est prêtresse et écrivaine dans l'Église anglicane d'Amérique du Nord. Elle est pasteure associée à la Village Church de Greenville, en Caroline du Sud.

Traduit par Léo Lehmann

Qu’il en soit ainsi

Méditation de l’Avent pour le 21 décembre

Christianity Today December 21, 2021

Incarnation et Nativité


Introduction à la quatrième semaine de l’Avent
Cette semaine, nous entrons dans les événements de la Nativité et contemplons le miracle de la Parole éternelle s’incarnant dans le monde comme un petit enfant. Nous tirons des leçons de foi des personnes que Dieu a choisies pour jouer un rôle dans ces événements. Et nous célébrons la bonne nouvelle source de grande joie pour tous les peuples !

Lecture dans Luc 1.26–38

L’obéissance serait facile si tout nous paraissait logique. Et si nous étions d’accord. Ou si on pensait au plan nous-mêmes. Mais je suppose qu’alors ce ne serait plus vraiment de l’obéissance…

Lorsque nous lisons les histoires de femmes et d’hommes de foi, nous imaginons souvent qu’ils n’ont pas connu de lutte, qu’ils ont entendu la parole du Seigneur et se sont empressés d’obéir immédiatement. Mais la vérité est que, même lorsque la parole du Seigneur est claire, l’obéissance reste un défi.

Un ange du Seigneur est apparu à Marie. Un ange ! Nous pourrions nous dire que si nous avions une visite angélique l’obéissance serait facile, mais nous nous tromperions. La Bible nous dit que Marie était « très troublée » (Luc 1.29). Plus que cela, elle avait de sérieuses interrogations. « Marie dit à l’ange : “Comment cela se fera-t-il, puisque je suis vierge ?”. » (v. 34). Bonne question !

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À bien des égards, la question de Marie n’est pas si différente de celle de Zacharie. Lorsque l’ange lui a annoncé que lui et sa femme, également âgée, allaient avoir un fils, Zacharie a demandé : « À quoi le saurai-je ? » (v. 18). Et pourtant, Zacharie fut frappé de mutisme.

Nous pourrions analyser la grammaire de leurs questions respectives et chercher des indices dans les mots employés, mais je soupçonne que la raison de cette différence de traitement ne se trouve pas tant dans leur réaction initiale que dans la suite de leur attitude. Nous n’avons aucune raison de penser que Zacharie a dépassé le stade de la perplexité ou de l’incrédulité lors de cette première rencontre. (Bien qu’avec le temps, bien sûr, il l’ait fait.) Mais dans les versets 26-38, Marie semble se mettre rapidement dans une posture de confiance. « Marie répondit : je suis la servante du Seigneur. Que tout ce que tu m’as dit s’accomplisse pour moi. » (Luc 1:38).

Paul priera plus tard pour que le Christ soit formé en nous, les disciples de Jésus (Galates 4.19). Mais Marie a réellement vu le Christ se former en elle, dans son sein même ! Si la naissance virginale et l’Incarnation sont des miracles fondamentaux dans la confession chrétienne, nous trouvons aussi dans ce moment de la vie de Marie un paradigme de la formation spirituelle. Pour que le Christ soit formé en nous, nous devons, comme Marie, traverser nos turbulences, nos incertitudes et nos doutes pour adopter la posture de l’abandon. La participation au Christ se produit lorsque nous prions : « Je suis la servante (ou le serviteur) du Seigneur. Que tout ce que tu m’as dit s’accomplisse pour moi ». Même lorsque nous sommes tentés de nous arrêter sur le « comment cela se fera-t-il ? », que Dieu nous fasse la grâce d’aboutir au « qu’il en soit ainsi » de la foi.

Examinez Luc 1.26-38. Pourquoi est-il significatif que Marie ait d’abord été « très troublée » et qu’elle ait posé une question ? Comment nous offre-t-elle ici un exemple en matière de formation spirituelle ? Comment vous sentez-vous interpellé ou inspiré par la réponse finale de Marie ? Priez et exprimez votre abandon total à Dieu.

GLENN PACKIAM est pasteur senior associé à la New Life Church de Colorado Springs. Il a notamment écrit Worship and the World to Come et The Resilient Pastor (février 2022).

Traduit par Léo Lehmann

Un temps de silence

Méditation de l’Avent pour le 20 décembre

Christianity Today December 20, 2021

Incarnation et Nativité


Introduction à la quatrième semaine de l’Avent
Cette semaine, nous entrons dans les événements de la Nativité et contemplons le miracle de la Parole éternelle s’incarnant dans le monde comme un petit enfant. Nous tirons des leçons de foi des personnes que Dieu a choisies pour jouer un rôle dans ces événements. Et nous célébrons la bonne nouvelle source de grande joie pour tous les peuples !

Lecture dans Luc 1.5–25, 57–66

Si vous avez grandi avec de la neige à Noël, vous savez qu’il n’y a rien de tel que le silence d’une froide nuit d’hiver. Il ne s’agit pas d’un simple cliché sentimental, mais d’une réalité de la création. La neige fraîche absorbe et amortit les sons. Le père Joseph Mohr, qui était de ceux qui ont réfléchi à ce phénomène des froides nuits d’hiver, est aussi le jeune prêtre qui a écrit les mots qui ont donné un cantique que nous chantons souvent à cette époque de l’année : « Douce nuit », ou « Voici Noël », selon les traductions.

À l’arrière-plan de la naissance de Jésus, nous trouvons un autre prêtre, Zacharie, et sa femme, Élisabeth. Luc nous dit qu’ils étaient tous deux de souche sacerdotale et nous les décrit comme des personnes fidèles et pieuses. Mais ils souffraient aussi : leur long mariage n’avait donné naissance à aucun enfant et ils étaient maintenant âgés. C’est alors qu’un miracle se produisit : l’ange Gabriel annonça à Zacharie que Dieu allait répondre à ces douloureuses prières qui duraient depuis des décennies. Ils allaient avoir un fils !

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Cette histoire pourrait s’arrêter là. Ce serait un délicieux conte de Noël dans lequel la tristesse ferait place à la joie. Mais le récit nous offre une note inattendue et sombre que nous ne pouvons ignorer. Parce que Zacharie a eu du mal à croire le message de l’ange Gabriel (et qui n’en aurait pas eu ?), il est resté muet pendant toute la durée de la grossesse d’Élisabeth. Il est resté silencieux. Zacharie est passé du statut de prêtre de Dieu respectable et éloquent à celui de vieil homme qui ne pouvait communiquer que par des signes de la main. C’était embarrassant, voire humiliant. Que penser de cette tournure déconcertante ?

Dieu est toujours en train de faire mille bonnes choses dans chaque situation, même si nous ne pouvons pas les voir. On voit ici à l’œuvre son cœur plein de compassion qui donne à ce vieux couple un fils qui fera leur joie. La puissance de Dieu se manifestera également en utilisant ce fils pour introduire la rédemption dans le monde. Il deviendra le célèbre baptiseur dans le désert, rappelant le peuple à Dieu et pointant vers Jésus.

L’histoire de Zacharie nous montre que Dieu continue d’accomplir son œuvre de bonté et de grâce, même au milieu de notre fragilité et de notre incrédulité. La foi chancelante de Zacharie n’était pas un obstacle à la puissance de Dieu. Bien que son silence forcé ait pu être frustrant et humiliant, il s’agissait en réalité d’un cadeau. Par ce miracle négatif, Dieu a montré à Zacharie et au monde entier que ces événements n’étaient pas de simples coïncidences. Non, cette saison de silence a démontré que Dieu était à l’œuvre d’une manière nouvelle et puissante pour apporter la vie dans le monde. Car l’histoire de Zacharie ne se termine pas sur un jugement, mais par l’ouverture de sa bouche par Dieu pour proclamer à nouveau la beauté de sa miséricorde.

Lisez Luc 1.5-25, 57-66.


(Option : Revoyez également les v. 67-79.)


Zacharie a été le premier à apprendre que Dieu était en train de faire quelque chose de grandiose — quelque chose que tout le peuple de Dieu attendait. Que pensez-vous que Zacharie a pu penser ou se demander pendant ses mois de silence ? Qu’est-ce que son histoire met en évidence sur Dieu et le salut ?

JONATHAN T. PENNINGTON est professeur de Nouveau Testament au Southern Seminary et pasteur pour la formation spirituelle. Il a notamment publié Jesus the Great Philosopher.

Traduit par Léo Lehmann

Ce qu’être Dieu signifie

Méditation de l’Avent pour le 19 décembre

Christianity Today December 19, 2021

Incarnation et Nativité


Introduction à la quatrième semaine de l’Avent
Cette semaine, nous entrons dans les événements de la Nativité et contemplons le miracle de la Parole éternelle s’incarnant dans le monde comme un petit enfant. Nous tirons des leçons de foi des personnes que Dieu a choisies pour jouer un rôle dans ces événements. Et nous célébrons la bonne nouvelle source de grande joie pour tous les peuples !

Lecture dans Philippiens 2.5-11

Une façon courante de comprendre le magnifique hymne à la louange de Jésus-Christ en Philippiens 2.5-11 est de considérer qu’il nous dévoile un paradoxe tout à fait incompréhensible : le tout puissant Fils de Dieu qui, avec son Père, a donné naissance à toute la création, a ensuite daigné devenir un humble être humain — l’équivalent d’un puissant monarque réduit à un scarabée.

Cette façon de lire Philippiens 2 souligne le décalage entre la gloire du Fils avant son incarnation et l’humiliation qu’il a subie pendant sa vie terrestre. Certaines traductions ont appuyé cette interprétation par l’ajout de l’expression « bien que » (ou « though » en anglais) : « bien qu’il fût dans la condition de Dieu, il n’a pas retenu avidement son égalité avec Dieu » (Bible Crampon de 1923). Bien que partageant l’égalité avec Dieu le Père, Jésus le Fils a néanmoins choisi de renoncer à ce statut pour nous.

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C’est une interprétation plausible des propos de Paul, certainement. Mais le texte original est ambigu, et il est possible de le traduire différemment, en laissant de côté ce marqueur de contraste. Paul pourrait tout à fait avoir voulu dire quelque chose de subtilement différent : parce qu’il était de condition divine, Jésus s’est dépouillé de lui-même.

La première façon de comprendre ce passage exprime qu’il y a quelque chose de fondamentalement incommensurable entre la gloire du Fils de Dieu et son dépouillement. La première est comprise en dépit de la seconde. Et il y a évidemment beaucoup de vérité dans cette manière d’interpréter les paroles de Paul, qui souligne le prix que Dieu a accepté de payer pour s’approcher de nous.

Mais la seconde interprétation de l’hymne de Paul exprime qu’il y a une mystérieuse cohérence entre la splendeur éternelle du Fils de Dieu et son abnégation volontaire dans l’Incarnation. Cette dernière révèle ou explicite ce qu’est vraiment la première, et fait apparaître que le caractère de Dieu est celui d’un amour qui se donne tout entier, pour ainsi dire.

En d’autres termes, si nous voulons comprendre ce que signifie réellement l’égalité de Jésus le Fils avec Dieu le Père — ce à quoi elle ressemble lorsqu’elle se traduit dans la réalité d’une vie humaine — nous devons regarder ce petit bébé sur le sein de Marie, cette figure délaissée sur la croix du Calvaire, et ce « jardinier » au cœur tendre qui parle de paix à ses amis le premier matin de Pâques. En vivant pour nous, en mourant pour nous et en ressuscitant pour nous, Jésus ne nous révèle pas seulement la véritable humanité, il nous montre ce qu’est fondamentalement la divinité de Dieu.

Méditez Philippiens 2.5–11.


(Option : Réfléchissez également à Jean 1.14.)
Comment l’Incarnation nous oriente-t-elle vers des vérités profondes sur l’amour et la nature de Dieu ? En quoi ces vérités sont-elles centrales pour l’Évangile ? Quel impact ont-elles sur votre vie quotidienne ? Dans la prière, exprimez votre réponse à Dieu face à ces vérités.

Quelques suggestions pour méditer en famille durant cette semaine

Essayez de relever ce défi : un dîner en famille sans aucune discussion. Communiquez uniquement par des signes de la main, des expressions faciales ou par écrit. Discutez ensuite de cette expérience, en imaginant ce que Zacharie a pensé ou ressenti pendant ces nombreux mois d’attente silencieuse.

Réfléchissez à la réaction immédiate des bergers à la vue de l’enfant Jésus : parler de lui aux autres personnes ! En famille, créez une carte de Noël qui parle de Jésus, puis envoyez-la à quelqu’un pour partager la Bonne Nouvelle.

Quelques suggestions pour un groupe de partage ou d’étude biblique

Discutez des paroles d’un chant de Noël tel que « Écoutez le chant des anges », « Écoutez un saint cantique » ou encore « Ô peuple fidèle ». Dégagez les phrases et les idées clés qui résonnent avec les idées centrales dont vous avez discuté pendant l’Avent. Chantez le chant ensemble en signe d’adoration.

Préparez en groupe des paquets de biscuits ou de friandises de Noël, chaque personne désignant un ami ou un voisin à qui il ou elle donnera un paquet de biscuits. Concentrez-vous en particulier sur ceux qui ne connaissent peut-être pas Jésus, et passez du temps en prière pour ces personnes. Priez pour les occasions futures de partager la Bonne Nouvelle avec eux.

WESLEY HILL est prêtre à la Trinity Episcopal Catherdral à Pittsburgh, en Pennsylvanie, et professeur agrégé de Nouveau Testament au Western Theological Seminary à Holland, dans le Michigan.

Traduit par Léo Lehmann et Valérie Dörrzapf

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