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La Proclamation de Séoul a surpris les délégués au congrès de Lausanne. Ses auteurs s’expliquent.

Les responsables du groupe de travail sur la théologie, composé de 33 membres, éclairent leur déclaration en 97 points et 13 000 mots.

Ivor Poobalan, directeur du Séminaire théologique de Colombo, et Victor Nakah, directeur international de Mission To the World pour l’Afrique subsaharienne, ont coprésidé le comité de rédaction de la Proclamation de Séoul.

Christianity Today October 3, 2024
Photo par Morgan Lee

La décision du Mouvement de Lausanne de publier une déclaration théologique en 97 points et 13 000 mots au premier jour de son quatrième congrès mondial a suscité une semaine de débats et de discussions.

Le document en sept parties, qui se positionne théologiquement sur l’Évangile, la Bible, l’Église, la « personne humaine », le discipulat, la « famille des nations » et la technologie, a été mis en ligne peu avant le coup d’envoi de l’événement, dimanche 22 septembre au soir.

La Proclamation de Séoul « a été conçue pour combler certaines lacunes, pour être un complément sur sept sujets clés sur lesquels nous n’avons pas suffisamment réfléchi ou écrit au sein du Mouvement de Lausanne », expliquait David Bennett, directeur mondial associé de Lausanne, le dimanche après-midi, dans une rencontre avec les médias pour expliquer la vision et l’objectif de la déclaration.

« Nous n’avons pas essayé de créer un quatrième document qui remplacerait ou rendrait obsolètes les trois précédents », a-t-il précisé.

Le lundi, les organisateurs du congrès expliquaient également lors d’une conférence de presse que le texte était définitif.

Néanmoins, deux jours plus tard, le Christian Daily International rapportait qu’une section traitant de l’homosexualité avait été modifiée après la publication. Ces modifications devaient être apportées avant la publication de la déclaration de Séoul, a commenté le même mardi un porte-parole de Lausanne.

Jeudi, en réponse à la publication de la déclaration, Ed Stetzer, directeur régional de Lausanne pour l’Amérique du Nord, exhortait publiquement l’organisation à « affirmer avec force que l’évangélisation est “centrale”, “prioritaire” et “indispensable” à notre mission ». Vendredi au soir, 286 délégués avaient signé une lettre ouverte organisée par Korean Evangelicals Embracing Integral Mission demandant au Groupe de travail théologique de Lausanne, l’organe qui a rédigé la Proclamation de Séoul, de la réviser en accordant une attention particulière à 10 points spécifiques.    

Jusqu’au vendredi, aucun responsable de Lausanne ne s’était exprimé en détail sur le texte depuis la scène du congrès ou sur les raisons pour lesquelles la déclaration a été finalisée avant la conférence — un choix qui a surpris ceux qui, sur la base des congrès précédents, s’attendaient à un document encore susceptible d’être révisé en fonction des réactions des délégués.  

Vendredi matin, Mike du Toit, directeur de la communication et du contenu de Lausanne, a finalement envoyé un courriel à l’ensemble des délégués, expliquant que la Proclamation de Séoul « se concentre sur certains sujets théologiques identifiés par le Groupe de travail de Lausanne sur la théologie comme nécessitant une plus grande attention de la part de l’Église mondiale, et y réfléchit sur la base de l’Évangile, l’histoire biblique que nous vivons et que nous racontons ».

« Nous reconnaissons qu’en présentant la Proclamation de Séoul, nous aurions dû expliquer plus clairement son objectif et la manière dont les participants sont invités à interagir avec celle-ci », a-t-il écrit. Le courriel contenait également un lien vers un formulaire permettant de soumettre un retour. 

Il indiquait également que les délégués seraient invités à signer un document intitulé « Collaborative Action Commitment » lors de la séance de clôture de samedi et que ce document n’était pas lié à la Proclamation de Séoul.

Plus tard dans la matinée, Philip Ryken, président du Wheaton College et intervenant en séance plénière, a mentionné la Proclamation de Séoul et a encouragé les délégués à faire part de leurs commentaires. 

Entre-temps, nous avions entendu des dizaines de délégués confus et frustrés par l’absence de canaux formels de retour. La compréhension que plusieurs avaient de l’objectif de la déclaration divergeait des propos de Bennett lors de ses conférences de presse du dimanche et du lundi.  

Le processus menant à la déclaration de Séoul a débuté à la fin de l’année 2022, lorsque le conseil de Lausanne a désigné le Sri-Lankais Ivor Poobalan, directeur du Séminaire théologique de Colombo, et le Zimbabwéen Victor Nakah, directeur international de Mission To the World pour l’Afrique subsaharienne, comme co-présidents d’un comité de rédaction. Poobalan et Nakah ont travaillé avec 33 théologiens d’Afrique du Sud, d’Inde, d’Éthiopie, de Norvège, du Viêt Nam, du Japon, de Corée du Sud, des États-Unis, du Royaume-Uni, du Brésil, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Iran, de Palestine, de Suède, de Singapour et de Zambie.

« Nous ne sommes pas surpris par les conversations qui ont été générées », commente Nakah. « Il s’agit d’un document théologique, après tout, et les sujets abordés dans cette déclaration sont de réelles problématiques. »

C’est dans l’après-midi du jeudi du congrès que notre éditrice responsable pour CT Global, Morgan Lee, a pu échanger avec Poobalan et Nakah à propos de cette déclaration.

L’entretien a été édité pour des raisons de longueur et de clarté.

Comment s’est articulée l’entreprise de la Proclamation de Séoul ? 

Poobalan : Nous nous sommes demandé si nous avions besoin d’une autre déclaration. Il n’était pas nécessaire que nous rédigions un document simplement parce que le Congrès devait produire un document. Les documents de Lausanne existants sont excellents en eux-mêmes. 

Mais les responsables de Lausanne ont estimé qu’à mesure que le christianisme mondial se développait dans de nouveaux endroits, une nouvelle génération de chrétiens ne connaissait pas la Déclaration de Lausanne, l’Engagement du Cap ou le Manifeste de Manille et n’était peut-être pas très intéressée par un retour à ces documents. Ils sont plutôt préoccupés par les questions d’actualité. 

Par exemple, l’anthropologie n’est devenue un sujet important qu’au 21e siècle, et ces dernières années, elle a pris encore plus d’ampleur. Il était donc important pour nous d’aborder certaines de ces questions. Nous ne remplaçons pas les documents précédents, mais nous essayons de trouver des moyens d’ajouter plus de valeur à ce que Lausanne représente, en fournissant des lignes directrices qui aideront l’Église mondiale à faire face à des questions difficiles. 

Quel a été le processus d’élaboration de la déclaration ? 

Poobalan : Tout au long de ces 50 années, nous avons parlé de l’autorité, de l’infaillibilité et de l’utilité de l’Écriture, mais nous n’avons pas vraiment abordé la question de son interprétation. Notre objectif était d’aborder des questions qui ont été quelque peu négligées ou contraintes, telles que le défi majeur de la formation des disciples ou la question de ce que signifie être humain. C’est ainsi que nous sommes arrivés à ces sept sujets, bien que beaucoup d’autres auraient pu être abordés. 

Nakah : Pour ceux qui se demandent pourquoi nous avons recommencé avec l’Évangile, c’est parce qu’il existe aujourd’hui de nombreux « évangiles » différents. Si les évangéliques ne s’accordent pas sur une manière de lire, d’étudier et d’interpréter l’Écriture, comment allons-nous trouver des réponses aux questions auxquelles l’Église est confrontée aujourd’hui ? Si l’herméneutique n’est pas prise en compte, c’est l’évangile selon Ivor ou Victor. 

Pourquoi la déclaration a-t-elle été finalisée avant le Congrès ? 

Poobalan : Différentes approches sont possibles. La Déclaration de Lausanne a été finalisée pendant le Congrès. Au Cap, il n’y a pas eu de document final à la fin du congrès ; il a été publié bien plus tard, mais l’écoute a eu lieu au Cap et l’équipe a utilisé ces informations pour terminer le document plus tard. 

Nous avons décidé de finaliser ce document, de le présenter au Congrès et de nous faire ensuite une idée des discussions. Nous n’avons pas encore décidé de ce que nous ferons en conséquence, mais nous discuterons des contributions ensemble, en tant que responsables de Lausanne, et nous verrons ce que nous ferons à partir de là. 

Nakah : La façon dont les gens ont réagi au document donne une image plus précise de la diversité théologique du monde évangélique mondial. Mais toutes ces conversations sont un bon retour d’information. 

À tort ou à raison, le document n’était pas destiné à être présenté, à recevoir des commentaires, puis à être affiné. Si ça avait été ce que nous voulions, nous l’aurions fait. C’est pour cette raison que ces retours sont justifiés. On ne présente pas un document théologique en espérant simplement que tout le monde se réjouisse.

J’ai entendu des critiques sur l’absence de canaux formels pour réagir au document. Cela n’a pas empêché certains délégués de donner leur avis. Mais si ces retours suscitent ensuite des changements, je peux imaginer que d’autres délégués se sentent frustrés qu’il n’y ait pas eu de moyen plus formel de communiquer leur opinion. 

Poobalan : Je pense que demain [27 septembre], cette question sera abordée et je pense que les gens auront la possibilité de donner leur avis. Bien sûr, il devait de toute façon y avoir des retours, et une fois que vous formalisez cette possibilité, il y a une attente quant à ce que vous allez en faire, et c’est ce à quoi le conseil de Lausanne va s’atteler. 

Nakah : Nous sommes très reconnaissants au conseil d’administration d’avoir accepté ce document et d’avoir pris le relais. Mais en fin de compte, c’est le document de Lausanne. Il faut que les responsables du mouvement expliquent les lignes directrices à suivre pour aller de l’avant. 

Il n’existe probablement aucune autre déclaration théologique dont le processus a été conjointement mené par des théologiens du Zimbabwe et du Sri Lanka. Comment vos arrière-plans et votre contexte ont-ils pu influencer cette déclaration ? 

Poobalan : J’ai été surpris lorsqu’on nous a demandé, à Victor et à moi, de coprésider le groupe de travail théologique, car ce groupe joue un rôle essentiel et a toujours été conduit par des Occidentaux. La volonté audacieuse du conseil d’administration de penser différemment et d’inviter deux coprésidents du Sud a été surprenante, mais aussi stimulante et encourageante. Cependant, nous voulions nous assurer que le document ne devienne pas uniquement une affaire du Sud. 

C’est pourquoi, lors de la constitution de notre équipe, nous avons cherché des personnes qui pourraient représenter différentes parties de l’Église. Nombre de ces 33 théologiens sont très connus, mais ils formaient un groupe extraordinaire pour collaborer les uns avec les autres. 

Lors de chaque rencontre avec eux, j’ai ressenti deux choses : un sentiment de grande expertise dans la salle et une humilité totale.

Nakah : À d’autres moments de ce processus, nous avons réalisé que nous avions besoin d’une expertise spécifique. Plus d’une fois, nous nous sommes rendu compte que quelqu’un manquait à l’appel et nous avons dû nous adresser à une personne qui avait fait des recherches dans ce domaine, car nous savions que nous n’étions pas des experts. Nous avons fini par travailler avec des gens bien plus intelligents et malins que nous. C’était une joie. 

Pouvez-vous citer une ou deux sections de la Proclamation de Séoul qui témoignent réellement de la présence du Sud dans ce document ?  

Nakah : Comme nous le savons, l’Afrique est devenue le terreau de l’évangile de la prospérité. À la lumière de cela, la section sur l’Évangile était importante, car il est possible de parler de plusieurs évangiles sur le continent africain. Nous avons voulu formuler le document de manière à ce que tous ceux qui le lisent en sortent avec une compréhension de l’Évangile rafraîchissante et stimulante. 

Le deuxième grand défi pour l’Église du monde majoritaire aujourd’hui est celui de la formation des disciples. Certains théologiens africains s’insurgent encore lorsque l’on dit que l’Église en Afrique est large d’un kilomètre et profonde d’un centimètre. Mais c’est toujours la réalité. 

Par conséquent, s’il y a une section qui est la plus importante pour l’Église africaine à l’avenir, c’est bien celle-ci. Nous espérons qu’elle incitera les responsables d’églises et d’organisations paraecclésiales à prendre au sérieux la formation de disciples.

Poobalan : Ce document aborde la question de l’anthropologie théologique. Dans l’Église, il règne une certaine confusion sur ce que signifie être un être humain racheté. Certaines personnes ont parfois revendiqué un statut divin ou un pouvoir supérieur à ce que la Bible offre à l’être humain racheté. 

Mais aussi dans le domaine du genre et de la sexualité, le Sud s’est parfois demandé : « Pourquoi le christianisme ne parle-t-il que du point de vue du Nord ? » Dans ce sens, il était important de parler de sexualité et de genre pour clarifier le fait que nos convictions ne sont pas des réactions à ce qui se passe en Occident, mais des expressions de l’enseignement des Écritures. 

Par conséquent, une section entière est consacrée à l’enseignement de l’Écriture sur la sexualité et le genre. Les exposés bibliques y sont un peu plus nombreux, car l’Église mondiale a besoin de clarté sur ce qu’enseignent les Écritures. 

En outre, la section sur la « famille des nations » traite de l’importance de la paix et de ce que signifie être une nation au sens biblique et moderne du terme. Par exemple, pouvons-nous simplement faire l’équivalence entre des noms historiques de peuples et des pays sans autre contexte ? [Note de l’éditeur : Voir la section 84 de la déclaration de Séoul] Nous essayons d’aborder les situations actuelles dans lesquelles les chrétiens trouvent parfois des appuis théologiques à des positions particulières dans leur approche de la guerre ou d’un conflit.

Et pourtant, il y a parfois des contradictions dans notre approche. Les chrétiens peuvent parfois dénoncer toute violence à l’encontre des civils, mais à d’autres moments, ils peuvent trouver des raisons théologiques pour la justifier.

Je sais que certains délégués de Lausanne, en raison de leur contexte national et des personnes auprès desquelles ils exercent leur ministère, ont trouvé les sections sur les questions LGBT soit trop douces, soit trop dures. 

Nakah : Pour le groupe qui a travaillé sur cette section, nous avons estimé que l’herméneutique était un bon point de départ. Nous avons donc commencé par demander : « Qu’enseigne la Bible ? » Dans notre groupe, il y avait un consensus général sur ce que disait la Bible, et les désaccords portaient sur l’application dans des contextes concrets. 

Aux responsables qui estiment que notre approche a été un peu molle, j’adresse la question suivante : Est-il biblique d’insulter les gays et les lesbiennes ? Si vous revenez à l’Écriture, la Bible vous aide à comprendre que Dieu aime les pécheurs. C’est tout à fait différent d’une approche culturelle qui les dévalorise. 

Comment avez-vous choisi les conflits à mentionner nommément dans la section sur la « famille des nations » ?  

Poobalan : Nous avons reconnu que tous les conflits ne pouvaient pas être mentionnés, car ce n’était pas le but. Certains conflits ont été réglés au point que le pays a tourné la page, comme en Afrique du Sud, au Sri Lanka ou en Irlande du Nord. Les exemples de conflits actuels servent de points de référence pour discuter de l’enseignement biblique sur les conflits et de la position des chrétiens. Nous comprenons que des personnes se sentent touchées et tristes qu’un conflit particulier qu’elles ont vécu ne soit pas mentionné. 

En ce qui concerne Gaza et Israël, la situation est unique, car l’Église est très fortement divisée, en fonction de sa théologie sur Israël. 

D’une certaine manière, nous aimerions que l’Église mondiale mette cette question au centre et dise : « Parlons-en. Quelle est réellement la théologie biblique d’Israël ? Comment cela s’accorde-t-il avec notre conception de l’Église » (que nous avons examinée dans le troisième chapitre de la déclaration) ? Il est important de discuter des détails de la Proclamation de Séoul, mais nous aimerions vraiment que l’Église revienne à la question : « Où se trouve notre base théologique ? » 

Nous espérons vivement que ce travail incitera l’Église à engager le dialogue. Ce ne sera pas facile, car il y a actuellement beaucoup d’émotions en jeu, mais nous espérons que l’Église s’attellera à cette tâche, car il est douloureux pour elle de se polariser sur cette question en fonction de la théologie.

Si je suis un délégué qui lit la Proclamation de Séoul et que je suis d’accord avec une grande partie de celle-ci, mais pas avec la totalité, dois-je continuer à penser que je peux faire partie du Mouvement de Lausanne ? 

Nakah : Je reviens à la question de savoir ce qui unit les évangéliques. Quels sont les fondements non négociables ou les essentiels de la foi chrétienne ? 

Lorsqu’il s’agit de questions d’actualité, la plupart des évangéliques ne comprennent pas vraiment l’immense diversité du corps évangélique mondial. Si quelqu’un décide de s’associer ou non au Mouvement de Lausanne sur la base de cette déclaration, c’est regrettable.

Poobalan : Il est naïf de penser que tous les évangéliques, même dans un unique pays, seront d’accord sur tout. Mais nous pratiquons cette discipline de l’amitié en maintenant que l’essentiel de la foi ne doit pas être compromis. 

Même John Stott et Billy Graham, les fondateurs du Mouvement de Lausanne, n’étaient pas d’accord sur certains aspects, mais ils ont pu rester amis. Ils restaient en dialogue. De même, au sein de ce Congrès, notre idée de la collaboration ne repose pas sur le fait que nous pensions tous de la même manière. La collaboration implique la volonté de tendre la main à d’autres personnes qui partagent les mêmes convictions fondamentales. 

Que voulez-vous que les gens retiennent sur la façon dont cette déclaration traite de l’évangélisation ? 

Poobalan : La déclaration est très claire : l’évangélisation est absolument importante. Nous voulons nous éloigner des vieilles dichotomies qui séparent le message que nous proclamons de la vie que nous menons. Tout au long de la déclaration, on trouve de nombreuses références à l’importance de la proclamation verbale, mais la proclamation verbale par des personnes qui ne démontrent pas la réalité de ce qu’elles proclament finira par saper la vérité du message.

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