Salut et amour

Méditation de l’Avent pour le 12 Décembre.

Méditation de l’Avent 2022.

Méditation de l’Avent 2022.

Christianity Today December 12, 2022
Stephen Crotts

Semaine 3: La Lumière du monde


Pour décrire celui qui nous a été promis, l’Écriture utilise le motif des ténèbres et de la, et Jésus s’est lui-même présenté comme cette lumière annoncée. En lui, nous faisons l’expérience du salut et sortons des ténèbres spirituelles. Mais Jésus n’est pas seulement la lumière pour nous en tant qu’individus — il est une lumière pour toutes les nations. Jésus est la Lumière du monde.

Lisez Ésaïe 42.1–14 ; 49.1–15 ; 60.1–3

Moi, l’Éternel, moi, je t’ai appelé dans un juste dessein et je te tiendrai par la main ; je te protégerai et je t’établirai pour conclure une alliance avec le peuple, pour être la lumière des peuples étrangers. ÉSAÏE 42.6

Nous avons tous déjà fait l’expérience de nous réveiller dans l’obscurité — ce moment où nous nous efforçons de trouver la lumière pour voir clairement le monde qui nous entoure. Peut-être que, comme moi, vous n’avez jamais complètement dépassé une certaine crainte du noir. L’obscurité suscite une peur universelle, car elle peut créer des espaces de danger, alors que la lumière nous guide vers la sécurité. Avant l’invention des lampes électriques, l’obscurité signifiait tout particulièrement que l’on était plus susceptible de subir une attaque d’ennemis ou d’animaux sauvages.

Il n’est donc pas surprenant qu’Ésaïe fasse de la lumière une puissante métaphore de la sécurité et du salut lorsqu’il décrit le serviteur de Dieu nous apportant ces bienfaits. On retrouve cette idée dans le Nouveau Testament lorsque Jésus est décrit comme la « Lumière du monde » (Jn 8.12 ; 9.5), faisant écho aux descriptions du serviteur de Dieu comme la lumière salvatrice pour le monde entier en Ésaïe 42, 49 et 60.

Ésaïe place deux idées l’une à côté de l’autre lorsqu’il dépeint le serviteur de Dieu : un salut divin universel et une grande proximité de Dieu. D’une part, le serviteur apportera le salut à l’échelle mondiale. Comme la lumière du soleil atteint toute la surface de la Terre, le serviteur de Dieu apportera le salut à tous les peuples, à toutes les tribus, à toutes les nations (42.6 ; 49.6 ; 60.3). Ce salut est multiethnique, multiculturel, et disponible pour tous.

D’autre part, lorsqu’Ésaïe dépeint ce salut — la lumière planétaire du serviteur — il ancre également cette vaste vision dans une profonde intimité de Dieu. Ce Dieu a formé le serviteur dans le ventre de sa mère (49.5), se présente comme une femme en travail accouchant pour le salut de son peuple (42.14), et se souvient de son peuple comme une mère se souvient de son bébé qu’elle allaite (49.15).

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Cette combinaison de salut global et d’intimité personnelle, nous la retrouvons également en Jésus. Jésus apporte cette lumière qui honore l’alliance que Dieu a faite avec son peuple (42.6). Cette clarté libère les captifs (42.7) et attire les nations et les rois de leurs ténèbres vers la lumière de Jésus (60.2-3).

La lumière de Jésus apporte également un espoir personnel aux aveugles et à ceux qu’enferment de sombres donjons (42.7). Cette lumière brille sur les vastes étendues du monde et s’infiltre tout en même temps dans les moindres recoins de nos propres demeures. C’est ce Jésus que nous attendons pendant l’Avent : la lumière étincelante qui illumine et réconforte l’humanité tout autour du globe, et la flamme qui brille dans chacune de nos vies, nous rappelant la proximité de Dieu.

Beth Stovell enseigne l’Ancien Testament au Ambrose Seminary. Elle est la coéditrice de Theodicy and Hope in the Book of the Twelve et l’autrice de commentaires à paraître intitulés Minor Prophets I et II.

Méditez Ésaïe 42.1–14 ; 49.1–15 ; 60.1–3.


Comment voyez-vous la nature globale de la lumière de Dieu dans ces passages ? Comment y voyez-vous son caractère intime ? Comment voyez-vous les deux en Jésus ?

Une lumière a resplendi

Méditation de l’Avent pour le 11 Décembre.

Méditation de l’Avent 2022.

Méditation de l’Avent 2022.

Christianity Today December 11, 2022
Stephen Crotts

Semaine 3: La Lumière du monde


Pour décrire celui qui nous a été promis, l’Écriture utilise le motif des ténèbres et de la, et Jésus s’est lui-même présenté comme cette lumière annoncée. En lui, nous faisons l’expérience du salut et sortons des ténèbres spirituelles. Mais Jésus n’est pas seulement la lumière pour nous en tant qu’individus — il est une lumière pour toutes les nations. Jésus est la Lumière du monde.

Lisez Ésaïe 8.21–9.7

Le peuple qui marchait dans les ténèbres verra briller une grande lumière : elle resplendira sur ceux qui habitaient le pays dominé par d’épaisses ténèbres. ÉSAÏE 9.1

Ayant grandi dans une petite ville d’Alaska, je suis plutôt habitué à l’obscurité. Au cœur de l’hiver, les quelques heures de soleil quotidiennes laissaient rapidement place à de longues et implacables nuits. Et les effets de l’obscurité allaient au-delà du désagrément de pelleter l’allée sous une lumière artificielle. Le manque de lumière entraînait un manque d’espoir. Les longs hivers de l’Alaska engendrent l’isolement, la dépression et parfois le désespoir. Dans l’obscurité, il n’y a pas de vision, pas de direction, et pas de but.

Ésaïe 8 nous parle d’une époque où Israël connaissait bien les ténèbres. Sous la menace d’une invasion par une superpuissance internationale (l’Assyrie), le peuple de Dieu était en proie à la crainte. Plutôt que de se tourner vers Dieu pour trouver l’espoir, ils accrurent leur désarroi en prenant part à des conspirations et en consultant des médiums occultes (v. 12, 19), ce qui les conduisit plus profondément encore dans les ténèbres.

Et pourtant, au milieu de cette détresse, le prophète Ésaïe proclame que « le peuple qui marchait dans les ténèbres verra une grande lumière ». Quelles que soient leurs propres tentatives pour se frayer un chemin hors de l’obscurité, une lumière devait se lever sur eux. Quelle était cette lumière ? Qui pourrait apporter de l’espoir au milieu de l’obscurité totale ? Ésaïe déclare : « Car un enfant est né pour nous ».

Aucun enfant n’est de taille à affronter l’armée assyrienne, mais cet enfant est différent. Ce fils grandira pour devenir un roi qui régnera avec droiture et justice. Bien qu’il règne depuis le trône de David, son royaume s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre et sera établi pour toute l’éternité. Grâce à cet enfant oint, non seulement la lumière brillera au milieu des ténèbres, mais la lumière les vaincra.

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La promesse formulée par Ésaïe se réalisa finalement des centaines d’années plus tard lorsqu’un enfant, un fils, naquit sous la menace d’une autre superpuissance internationale. Jésus est la Lumière du monde. Et alors que notre monde gît encore dans la plus grande pénombre, la lumière de l’Évangile brille au milieu des ténèbres. Car ce roi règne avec grâce et gouverne avec amour. Son royaume n’aura pas de fin.

Les hivers en Alaska étaient rudes. Mais je ne vous ai pas parlé des étés. Au plus fort de l’été en Alaska, il fait jour 24 heures sur 24. Pas d’obscurité. Que de la lumière. La joie en abondance. Lorsque le Christ reviendra, il fera toutes choses nouvelles. Et le livre de l’Apocalypse nous dit que dans la nouvelle création, il n’y aura plus besoin de soleil (22.5). La gloire de Dieu brillera plus fort que mille soleils ! Nous marcherons dans la lumière et connaîtrons pour toujours la joie pure du royaume du Christ.

Jeremy Treat est pasteur à Reality LA et professeur adjoint à l’université Biola. Il est l’auteur de Seek First et The Crucified King.

Méditez Ésaïe 8.21–9.7.


Comment le contexte historique de cette grande promesse en influence-t-il votre compréhension ? Comment peut-elle aussi s’appliquer à votre contexte actuel ?

Jésus est notre paix

Méditation de l’Avent pour le 10 Décembre.

Méditation de l’Avent.

Méditation de l’Avent.

Christianity Today December 10, 2022
Stephen Crotts

Semaine 2: Le Prince de la paix


Au milieu de la douleur et de la violence de notre monde, nous nous accrochons à cet espoir : un jour, Jésus apportera la paix ultime et véritable. Il nous offre également ici et maintenant la paix spirituelle, par l’expérience que nous faisons de la rédemption et d’une vie vécue selon les valeurs de son Royaume. Jésus est le Prince de la paix.

Lisez Jean 14.27 ; 16.33 et Éphésiens 2.14–18

Oui, c’est lui qui est notre paix. ÉPHÉSIENS 2.14 (NFC)

Deux affirmations peuvent être en conflit tout en étant toutes deux vraies. Il nous faut alors pouvoir les tenir ensemble.

D’une part, notre monde est rempli de douleurs et de problèmes réels. Comme les prophètes de l’Ancien Testament le dénonçaient, notre rébellion contre Dieu nous a déformés, nous et notre monde. Prétendre le contraire, c’est au mieux faire preuve de naïveté, au pire de dureté de cœur. Dieu ne nous demande pas de nous voiler la face sur les difficultés de la vie.

D’autre part, Jésus est notre paix — non pas d’une manière bon marché ou mielleuse, mais d’une manière concrète, fondée, qui change notre univers. Il est la seule réponse à la douleur et au désarroi. Envoyé par le Père dans la puissance de l’Esprit, le Fils de Dieu est devenu pleinement et véritablement humain. Ce Dieu de la paix fait irruption dans notre monde brisé comme l’un de nous et inaugure un monde renouvelé, réalisant l’ancienne espérance prophétique. C’est lui qui est « notre paix », puisque « dans sa chair » il a abattu les « murs » de séparation et d’hostilité — non seulement entre le pécheur et Dieu, mais aussi entre le juif et le gentil, l’homme et la femme, le riche et le pauvre, le ciel et la terre (Ga 3.28 ; Col 1.15-22).

Et ces deux vérités s’entrechoquent.

Jésus est notre paix, non seulement d’une manière psychologique, mais aussi d’une manière concrète s’appliquant à toute la vie. Il est notre paix, non pas en nous engourdissant, mais en nous pardonnant, en nous guérissant et en nous enveloppant dans son amour et sa vie. Même dans l’obscurité de la nuit et lorsque la confusion, le doute et le chaos se déchaînent, Jésus dit encore : « Ne soyez pas troublés et n’ayez aucune crainte en votre cœur » et « je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne » (Jn 14.27).

Nous reconnaissons les difficultés et les ruptures comme douloureuses et problématiques parce qu’elles ne ressemblent pas au shalom. Alors que le shalom se traduit par l’harmonie, la bonté et un monde florissant, nous vivons au milieu de guerres, de trahisons et de notre propre égocentrisme qui nous étouffe. Mais en réponse à notre rébellion et à notre chaos, Jésus apporte sa paix, son shalom. « Il fallait que je vous dise aussi cela pour que vous trouviez la paix en moi…

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Courage ! Moi, j’ai vaincu le monde » (Jn 16.33). En nous réunissant à Dieu, il est notre shalom. Il est l’espoir d’Israël, et celui du monde.

C’est ainsi que nous avons la paix dans un monde véritablement troublé : Dieu, d’au-delà de notre monde, s’est donné lui-même comme notre paix. Le Christ, le Dieu-homme, est notre paix : il ne dépend pas de nos émotions et de nos circonstances fluctuantes. Dieu ne nous demande pas de nous mentir sur la douleur et les problèmes ou sur sa bonté et sa présence en Christ. Les deux sont vrais. Bien-aimés, les problèmes existent, mais le Christ est notre paix au milieu des problèmes, et il nous procure le refuge, la force et la direction pour étendre sa paix à ce monde en souffrance.

Kelly M. Kapic est théologien au Covenant College et auteur ou éditeur de nombreux livres, dont Embodied Hope et You’re Only Human.

Méditez Jean 14.27 ; 16.33 et Éphésiens 2.14–18.


Comment Jésus est-il votre paix de manière concrète, dans toute la vie, même au milieu des difficultés très réelles que vous rencontrez au quotidien ?

Né pour être brisé

Méditation de l’Avent pour le 9 Décembre.

Méditation de l’Avent.

Méditation de l’Avent.

Christianity Today December 9, 2022
Stephen Crotts

Semaine 2: Le Prince de la paix


Au milieu de la douleur et de la violence de notre monde, nous nous accrochons à cet espoir : un jour, Jésus apportera la paix ultime et véritable. Il nous offre également ici et maintenant la paix spirituelle, par l’expérience que nous faisons de la rédemption et d’une vie vécue selon les valeurs de son Royaume. Jésus est le Prince de la paix.

Lisez Ésaïe 52.13–53.12

Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. ÉSAÏE 53.5

La tension montait alors que le peuple de Dieu attendait l’arrivée de son Messie, tout comme nous attendons maintenant la célébration de sa naissance. Cependant, ce quatrième Chant du Serviteur dans Ésaïe se lit bien plus comme un éloge que comme un faire-part de naissance. Il parle de quelqu’un qui ne se contente pas de venir, mais de quelqu’un qui est envoyé. Chaque partie de la biographie du serviteur est empreinte de sens.

L’histoire de ce serviteur n’est pas une simple tragédie. Au contraire, le chant commence et se termine par l’affirmation du triomphe et de l’exaltation du serviteur promis. Le milieu du chant expose la manière dont il réussira : par la souffrance. Physiquement, le serviteur sera marqué, percé, écrasé et défiguré. Sur le plan émotionnel, son âme sera accablée par le chagrin, la souffrance et l’angoisse. Socialement, il sera rejeté, méprisé et opprimé. Son corps, son esprit et ses relations seront brisés. Cette vie inestimable, mais peu enviable, sera écourtée, méprisée et profanée. « Il a plu à Dieu de le briser par la souffrance », dit Ésaïe.

Mais pourquoi ? Dans quel but ? Parce que « le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui ». Ses épaules chargées de douleur devaient porter le chagrin du monde, son écrasement devait supprimer notre culpabilité, ses meurtrissures devaient assurer notre guérison, son exclusion et son jugement devaient acheter notre paix. En tant que prophéties messianiques, ces chants annoncent un roi-prêtre mis à part qui, un jour, régnera et présentera les offrandes pour le peuple de Dieu. Dans le Nouveau Testament, Philippe et Pierre considèrent tous deux le Christ comme l’accomplissement de cette prophétie. Philippe explique l’Évangile à l’eunuque éthiopien en reprenant ce passage (Ac 8.26-40). Pierre utilise ce texte pour exhorter les disciples du Christ persécutés à persévérer, car leur chemin de souffrance a déjà été emprunté par leur Sauveur (1 P 2.22-24).

Alors que nous nous penchons sur Jésus en tant que Prince de la paix, ce passage remet en question les images tranquilles et idylliques de la paix que nous avons peut-être à l’esprit. Notre paix a été acquise au prix d’une violence horrible à l’égard de Jésus : elle lui a coûté une vie jalonnée de chagrin, d’incompréhension et de rejet. Ce sont ces souffrances qui attendaient le bébé porteur de paix que nous célébrons par nos chants.

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Notre image de l’Enfant Jésus emmailloté et tendrement entouré par ses parents contraste fortement avec la dure vérité de ce Chant du Serviteur : le Père n’envoie pas seulement le Fils à une mort précoce, mais il la planifie. Alors que la plupart des parents humains espèrent et prient pour un avenir brillant pour leurs enfants, ce qui se dévoile ici est une mission de mort, motivée par l’amour qui assurera la survie d’un grand nombre. Ce chant ne nous parle pas seulement du serviteur envoyé pour souffrir, mais aussi du cœur du Père : désireux de sauver son peuple à tout prix, même au prix du sacrifice personnel le plus grand.

Alicia Akins est diplômée en études bibliques du Reformed Theological Seminary à Washington, DC, et autrice de Invitations to Abundance.

Contemplez Ésaïe 52.13–53.12.
En option : Lisez aussi le troisième Chant du Serviteur en Ésaïe 50.4–9.


Comment la souffrance décrite ici contraste-t-elle avec votre vision de la paix ? Comment la modifie-t-elle ou l’enrichit-elle ?

Notre espérance jubilaire

Méditation de l’Avent pour le 8 Décembre.

Méditation de l’Avent.

Méditation de l’Avent.

Christianity Today December 8, 2022
Stephen Crotts

Semaine 2: Le Prince de la paix


Au milieu de la douleur et de la violence de notre monde, nous nous accrochons à cet espoir : un jour, Jésus apportera la paix ultime et véritable. Il nous offre également ici et maintenant la paix spirituelle, par l’expérience que nous faisons de la rédemption et d’une vie vécue selon les valeurs de son Royaume. Jésus est le Prince de la paix.

Lisez Ésaïe 61.1–4 et Luc 4.16–21

Il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé, d’annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers leur mise en liberté, afin de proclamer, pour l’Éternel une année de faveur. ÉSAÏE 61.1-2

Au moment où Jésus déroule le rouleau et lit Ésaïe 61, ses auditeurs attendaient depuis de nombreuses générations celui qui avait été promis — le Prince de la paix, celui qui apporterait la justice et la liberté. Ils avaient vécu d’innombrables guerres, l’occupation par des empires successifs et des changements culturels qui avaient mis à l’épreuve leur persévérance dans la foi.

Nous vivons nous aussi des temps de chaos géopolitique, de violence et de confusion. Nous aussi, nous attendons que le Prince de la paix vienne dans la gloire, pour apporter la résurrection finale et la restauration dans nos lieux de mort et de deuil. Cette attente est douloureuse. Elle nous remplit de nostalgie.

Ésaïe 61.1-4 renvoie à l’année du Jubilé dans Lévitique 25, une prescription radicale qui appelait à la restitution des terres et à la libération des personnes qui avaient été vendues comme esclaves à cause de dettes. Cette année était l’année de la faveur du Seigneur, lorsque les esclaves pour dettes étaient libérés et que les maisons et les terres étaient restituées. Dieu désirait que chaque fille et chaque fils d’Israël retrouve son chez lui. Pourtant, Ésaïe 61 parle aussi de la vengeance de Dieu — et Jésus déclare de façon troublante qu’il est venu apporter non pas la paix, mais l’épée et la division (Mt 10.34-36). Comment alors Jésus pourrait-il être un artisan de paix ?

Quand Ésaïe parle du Prince de la paix, la paix dont il parle est le shalom. Non pas seulement l’absence de violence ou de mal, mais aussi la plénitude d’une vie heureuse : aimer son prochain pour voir son épanouissement à suivre jour après jour un Dieu d’amour.

Le sabbat hebdomadaire rompt nos rythmes de travail par le repos et le shalom, et le Jubilé constitue le sabbat des sabbats. C’est l’apogée du shalom. Ainsi, lorsque Jésus déclare l’arrivée du shalom jubilaire, il offre non seulement d’être sauvé du jugement après cette vie, mais affirme également que sa venue est celle de la délivrance de l’esclavage des dettes tant pécuniaires que spirituelles, pour la liberté et la restauration dans cette vie et au-delà. La naissance et la vie de Jésus sont plus qu’un prélude à la Croix. En effet, sa naissance, sa vie, la Croix et la Résurrection font toutes partie de l’histoire plus vaste de Dieu délivrant son peuple — un peuple qui fait confiance à son Dieu et aime son prochain. De même que les Israélites furent appelés à faire confiance à l’Éternel pour être délivrés et approvisionnés dans le désert, nous sommes appelés à nous appuyer sur le Seigneur pour la même chose, quels que soient les guerres, les troubles politiques ou les errances. Et nous sommes appelés à aimer notre prochain dans le contexte de cette espérance active.

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Jésus a inauguré ce Jubilé sous l’ombre de l’Empire romain qui occupait Israël, et il nous invite, malgré les ombres qui peuvent nous entourer, à le suivre et à vivre dans son royaume jubilaire. Il nous invite à aspirer activement, à espérer et à attendre que sa puissance de résurrection fasse irruption de manière inattendue par sa vie et son action en nous.

Sarah Shin est doctorante en théologie systématique à l’Université d’Aberdeen, en Écosse. Elle est l’autrice de Beyond Colorblind : Redeeming Our Ethnic Journey.

Réfléchissez à Ésaïe 61.1–4 et Luc 4.16–21.
En option : Lisez aussi Lévitique 25.


Comment l’idée du Jubilé enrichit-elle votre lecture de la prophétie d’Ésaïe ? De Jésus s’identifiant comme son accomplissement ? De Jésus comme Prince de la paix ?

La paix guérissante de Jésus

Méditation de l’Avent pour le 7 Décembre.

Méditation de l’Avent.

Méditation de l’Avent.

Christianity Today December 7, 2022
Stephen Crotts

Semaine 2: Le Prince de la paix


Au milieu de la douleur et de la violence de notre monde, nous nous accrochons à cet espoir : un jour, Jésus apportera la paix ultime et véritable. Il nous offre également ici et maintenant la paix spirituelle, par l’expérience que nous faisons de la rédemption et d’une vie vécue selon les valeurs de son Royaume. Jésus est le Prince de la paix.

Lisez Ésaïe 42.1–4 et Matthieu 12.15–21

Il ne brisera pas le roseau qui se ploie et il n’éteindra pas la flamme qui faiblit. ÉSAÏE 42.3

Ésaïe et Matthieu savaient ce que signifie le fait que Jésus soit le Prince de la paix. Lorsque Matthieu décrit Jésus comme celui qui accomplit Ésaïe 42.1-4, c’est une image de shalom, le mot hébreu pour paix, qu’il nous dépeint. Contrairement à notre compréhension souvent étroite de la paix comme étant simplement « l’absence de guerre », le shalom implique une vision plus large de la manière dont Dieu rétablit tout ce qui ne va pas dans le monde. Ce shalom de Dieu est une paix qui conduit du chaos à l’ordre et remplace l’injustice par la justice.

Ésaïe 42 commence par présenter l’élu de Dieu, « mon serviteur ». Nous avons là le premier de ce que certains appellent les Chants du Serviteur ; les autres se trouvent dans les chapitres 49.1-6, 50.4-9, et 52.13-53.12. Ensemble, ils racontent l’histoire du serviteur de Dieu qui accomplit le salut jusqu’aux extrémités de la terre (aux chapitres 42, 49, 50) et qui sauve le peuple de Dieu à travers sa propre souffrance (aux chapitres 52-53).

Ici, en 42.1-4, le serviteur est celui que Dieu soutient et dont il se réjouit. Ce serviteur apporte la joie à Dieu ! L’Esprit de Dieu est sur ce serviteur, afin qu’il puisse apporter la justice aux nations. Ce n’est pas un message de paix pour Israël seulement, mais pour le monde entier.

On pourrait s’attendre à ce que ce serviteur rempli d’Esprit soit bruyant et fier de son statut d’élu auprès de Dieu, mais au lieu de cela, il se caractérise par son humilité. Il ne crie pas dans les rues. Au contraire, il prend soin de ceux qui souffrent. Il est capable de voir qu’un roseau est meurtri — qu’une personne se sent malmenée — mais il ne le laisse pas se briser. Il soutient celui qui se sent comme une petite flamme sur le point de s’éteindre, et il ne laissera pas sa lumière disparaître. Que faut-il pour apporter la paix à ceux qui s’accrochent encore à peine ? La quête de justice du serviteur se caractérise par la douceur. Il voit ceux qui sont en situation de vulnérabilité ; il ne les laissera pas tomber.

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Matthieu 12 décrit comment Jésus accomplit la prophétie d’Ésaïe. Au premier abord, on pourrait croire que Jésus le fait simplement en demandant à ses disciples de se taire (v. 16), comme le serviteur se tait dans Ésaïe 42. Mais en prenant en compte l’ensemble du chapitre, on voit que Matthieu nous montre quelque chose de différent. Jésus, en tant que serviteur, prend soin de ceux qui ont besoin de guérison. Dans les passages qui précèdent et suivent les versets 15-21, l’accent est mis sur la façon dont Jésus a guéri le jour du sabbat (v. 1-14), sur la façon dont il guérit « tous les malades » (v. 15) et soigne même un homme possédé par un démon, lui rendant la vue et la parole (v. 22).

Le type de paix que Jésus offre vient à notre rencontre dans nos endroits les plus faibles, transformant l’injustice en justice, redressant ce qui a été meurtri, et il le fait avec la douceur de son toucher plein d’amour.

Beth Stovell enseigne l’Ancien Testament au Ambrose Seminary. Elle est la coéditrice de Theodicy and Hope in the Book of the Twelve et l’autrice de commentaires à paraître intitulés Minor Prophets I et II.

Réfléchissez à Ésaïe 42.1–4 et Matthieu 12.15–21.
En option : Lisez aussi Matthieu 12.1–14, 22–37.


Comment avez-vous fait l’expérience du

shalom

de Jésus tel que le décrivent Ésaïe et Matthieu ? Quelles autres scènes des Évangiles vous viennent à l’esprit comme exemples de la paix offerte par notre Seigneur ?

Un paisible repos

Méditation de l’Avent pour le 6 Décembre.

Méditation de l’Avent.

Méditation de l’Avent.

Christianity Today December 6, 2022
Stephen Crotts

Semaine 2: Le Prince de la paix


Au milieu de la douleur et de la violence de notre monde, nous nous accrochons à cet espoir : un jour, Jésus apportera la paix ultime et véritable. Il nous offre également ici et maintenant la paix spirituelle, par l’expérience que nous faisons de la rédemption et d’une vie vécue selon les valeurs de son Royaume. Jésus est le Prince de la paix.

Lisez Ésaïe 11.1–10

Il adviendra en ce jour-là que le descendant d’Isaï se dressera comme un étendard pour les peuples, et tous les peuples étrangers se tourneront vers lui. Et son lieu de repos resplendira de gloire. ÉSAÏE 11.10

L’une des grandes tensions que nous ressentons souvent pendant l’Avent est l’écart entre la promesse de la paix de Dieu et la présence de la guerre et de la violence dans notre monde. Ésaïe prédisait que le règne du Messie apporterait un monde sans souci. Imaginez une mère regardant tranquillement ses enfants jouer près de la tanière d’un cobra sans se précipiter pour intervenir. En tant que père de cinq enfants, je trouve cela difficile à concevoir !

Les parents connaissent ce sentiment de panique irrépressible lorsque leur enfant s’approche du danger. Pendant le règne du Messie, selon les dires d’Ésaïe, ce sentiment disparaîtra.

Mais dans notre expérience présente, le monde ne ressemble pas du tout à cela. Le court poème de Thomas Hardy intitulé « Christmas: 1924 », vieux de près de 100 ans, se lamente ainsi :

« Paix sur la terre ! » avait-on dit. Nous l’avons chanté,
Et payons un million de prêtres pour l’apporter.
Après deux mille ans de messes
Nous en sommes arrivés aux gaz empoisonnés.

Comment concilier la promesse d’un repos paisible avec la réalité des gaz de combat ou des missiles balistiques ?

La réponse se trouve dans la tension entre le déjà et le pas encore. À l’époque d’Ésaïe, les promesses que Dieu avait faites au roi David dans 2 Samuel 7 — promesses d’un royaume durable et béni — semblaient rompues. La dynastie de David ressemblait à un arbre abattu. Mais de cette souche desséchée allait émerger une branche remplie de l’Esprit : Jésus, le Fils de David. Il apporterait la paix aux juifs et aux non-juifs, se dressant comme un étendard pour unifier les nations hostiles (Es 11.10 ; Ep 2.15).

Cela se réalise déjà en partie au sein de l’Église, où même les collecteurs d’impôts comme Lévi et les zélotes comme Simon trouvent la paix grâce au sang du Christ. Le temple planétaire de Dieu est fait de pierres vivantes, et les briques avec lesquelles Dieu construit sont prises dans chaque tribu, langue et nation. Aujourd’hui, nous pouvons faire l’expérience de la paix promise par le messie-roi qui dit à ceux qui sont fatigués : « Je vous donnerai du repos » (Mt 11.28).

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Mais le pas encore de la prophétie d’Ésaïe adviendra avec le second avènement de Jésus (Es 11.4 ; 2 Th 2.8). C’est ce qu’annonce l’imagerie paradisiaque des animaux prédateurs maîtrisés dans la prophétie d’Ésaïe. Un jour, Jésus soumettra parfaitement la création, calmant les bêtes meurtrières et transformant même le serpent en un divertissement d’enfant. Le monde glorifié de la nouvelle création satisfera enfin nos désirs les plus profonds de justice et de paix.

L’Avent nous rappelle le glorieux repos donné par la première venue de Jésus et anticipe la pleine restauration qui accompagnera son retour. Dans ce temps de tension entre le déjà et le pas encore, Dieu nous appelle à être empreints de la grâce de son royaume, un peuple qui poursuit la justice pour les opprimés et répand la connaissance du Christ partout où il se trouve (Es 11.9 ; 2 Co 2.14). C’est par cette connaissance que les pécheurs fatigués reçoivent le glorieux repos du royaume du Christ.

Adriel Sanchez est pasteur de l’Église presbytérienne North Park à San Diego, et animateur de Core Christianity, une émission de radio et un podcast de questions-réponses.

Méditez Ésaïe 11.1-10


Quelles descriptions de la paix attirent le plus votre attention ? Pourquoi ? Priez, en exprimant votre désir profond de la paix que le Christ apporte déjà, et de celle que nous attendons encore.

Le Prince de shalom

Méditation de l’Avent pour le 5 Décembre.

Méditation de l’Avent.

Méditation de l’Avent.

Christianity Today December 5, 2022
Stephen Crotts

Semaine 2: Le Prince de la paix


Au milieu de la douleur et de la violence de notre monde, nous nous accrochons à cet espoir : un jour, Jésus apportera la paix ultime et véritable. Il nous offre également ici et maintenant la paix spirituelle, par l’expérience que nous faisons de la rédemption et d’une vie vécue selon les valeurs de son Royaume. Jésus est le Prince de la paix.

Lisez Ésaïe 35

Des eaux jailliront dans le désert et, dans la steppe, des torrents couleront. ÉSAÏE 35.6

Pour décrire la paix qu’apportera celui qui nous a été promis, Ésaïe utilise le mot hébreu shalom. C’est un mot magnifique qui évoque la plénitude, l’harmonie et la santé. Là où nous pourrions nous contenter de trêves précaires et de pansements superficiels en lieu et place de paix, shalom désigne quelque chose de beaucoup plus substantiel. Au-delà de l’arrêt de la guerre, le shalom est avant tout une métamorphose des circonstances qui conduisent à celle-ci.

Lorsque le shalom est présent, tout fonctionne conformément à ce pour quoi il a été créé. Le shalom rejette l’idée de la vie comme un jeu à somme nulle et ose concevoir l’épanouissement complet de chaque personne et de chaque chose, tout en même temps. Le théologien Darrell Johnson enseigne que le shalom décrit « une plénitude psychologico-somatico-relationnello-racialo -économico-spirituelle ». Au chapitre 35, Ésaïe dépeint cette plénitude dans un magnifique langage poétique.

Commençons par la plénitude psychologique que le Prince de Shalom peut nous offrir. Selon Ésaïe, cette paix est offerte à nos cœurs « troublés » aux mots de : « Soyez forts, n’ayez aucune crainte » (v. 4) jusqu’à ce que « la joie et l’allégresse » nous envahissent et que « tristesse et plaintes » s’enfuient (v. 10).

Qu’en est-il de la plénitude somatique (ou corporelle) ? Dans une succession d’images saisissantes, Ésaïe proclame la restauration physique : les aveugles voient, les sourds entendent, les boiteux bondissent « comme un cerf » et les muets crient de joie (vv. 5-6). La création elle-même est guérie, car « des eaux jailliront dans le désert » (v. 6) et « la steppe jubile et se met […] à fleurir comme les lis » (v. 1-2).

Alors qu’Ésaïe 35 atteint son point culminant, une vision radieuse de plénitude relationnelle, économique et spirituelle nous est offerte dans l’image d’un peuple racheté marchant et chantant ensemble sur une autoroute de la sainteté. Il n’y a pas de lions là-bas, nous dit Ésaïe, et nous pouvons supposer sans risque que le chemin est exempt de tout autre ennemi prédateur ou opportuniste. Tous les peuples entreront ensemble dans Sion, où « un bonheur éternel couronnera leur tête » (v. 10).

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Ce shalom ultime, nous dit le prophète, est notre avenir. Mais il y a encore plus que cela. Dans son ouvrage Prototype, l’auteur Jonathan Martin explique que, puisque le Prince de la paix nous donne son Esprit, nous sommes appelés à être des « habitants du futur » — des gens qui pratiquent ce shalom ici et maintenant.

Pendant l’Avent, lorsque vous serez confronté à une situation dans laquelle la paix fait cruellement défaut, interrogez le Seigneur : quelle action ou quelle attitude ferait le plus évoluer cette situation vers l’épanouissement global de toutes les personnes et entités impliquées ? Peut-être découvrirez-vous que le Prince de shalom veut faire de vous un ruisseau dans le désert et vous remplir d’allégresse et de joie.

Carolyn Arends est musicienne, autrice et directrice de l’éducation pour Renovaré. Son dernier album s’intitule In the Morning.

Contemplez Ésaïe 35.


Quels mots ou expressions utiliseriez-vous pour décrire la paix envisagée ici ? Que nous disent-ils de notre espérance future ? Comment cela nous parle-t-il de l’œuvre du Prince de la paix dans nos vies aujourd’hui ?

La paix en images

Méditation de l’Avent pour le 4 Décembre.

Méditation de l’Avent.

Méditation de l’Avent.

Christianity Today December 4, 2022
Stephen Crotts

Semaine 2: Le Prince de la paix


Au milieu de la douleur et de la violence de notre monde, nous nous accrochons à cet espoir : un jour, Jésus apportera la paix ultime et véritable. Il nous offre également ici et maintenant la paix spirituelle, par l’expérience que nous faisons de la rédemption et d’une vie vécue selon les valeurs de son Royaume. Jésus est le Prince de la paix.

Lisez Ésaïe 2.1–5 et 9.6–7

Plus aucune nation ne brandira l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre. ÉSAÏE 2.4

La plus grande preuve que celui qui nous a été promis est le Dieu fort est peut-être celle-ci : il est le seul — l’unique — à être suffisamment puissant pour apporter une paix durable. Non seulement il apporte la paix, mais il est la paix. Le Prince de la paix.

Nous sommes habitués à un monde dans lequel la paix se dérobe inexorablement. En 2003, le journaliste Chris Hedges a entrepris de déterminer si l’humanité a connu des périodes de paix durables. Définissant la guerre comme tout « conflit actif ayant coûté la vie à plus de 1 000 personnes », il a passé en revue 3 400 ans d’histoire et n’a découvert que 268 années sans guerre. Ainsi, environ 92 % de l’histoire connue est marquée par des conflits actifs.

À n’en pas douter, le peuple de l’ancien Israël n’avait pas besoin d’un journaliste pour lui dire que l’existence humaine est sans cesse assaillie par les guerres et les rumeurs de guerre. Les Israélites avaient déjà fait l’expérience directe et traumatisante des conflits, de la violence et de l’oppression. Ce dont ils avaient besoin, c’était d’un prophète capable de leur offrir une vision de la paix suffisamment vivante pour contrer les images horribles déjà gravées dans leur mémoire.

Ésaïe leur apporta — et nous apporte — une telle vision. Examinez les images du deuxième chapitre de son livre. Toutes les nations affluent vers la montagne de Dieu. C’est là qu’elles découvrent que la dichotomie souvent supposée entre paix et justice est une erreur. Le Seigneur apporte la paix par la justice. Il juge entre les nations et règle les différends, résolvant non seulement les guerres, mais aussi leurs causes profondes.

Puis voyez ce qui se passe lorsque les humains se retrouvent en présence de ce Prince de la paix : les épées et les lances qu’ils avaient apportées sur la montagne — des armes longtemps considérées comme nécessaires à leur survie — semblent soudainement déplacées. Les peuples déposent leurs armes. Mais le Prince de la paix a quelque chose d’encore plus beau en tête. Bientôt, ces gens travaillent ensemble pour transformer leurs armes en outils de jardinage. L’ingéniosité humaine est rachetée et redirigée de ses fins destructrices vers des fins créatrices.

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Ésaïe n’est pas naïf. Il a vu la brutalité qui peut caractériser et caractérise effectivement la condition humaine. Mais il a également eu un aperçu de l’avenir verdoyant, éclatant et empreint de paix que le Prince de la paix a prévu pour sa création. Voilà de belles images pour rendre espoir à un prophète fatigué — une vision du prince qui, un jour, fera s’exclamer aux anges : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime » (Lc 2.14).

Carolyn Arends est musicienne, autrice et directrice de l’éducation pour Renovaré. Son dernier album s’intitule In the Morning.

Méditez Ésaïe 2.1–5 et 9.6–7.


Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans la vision de la paix que nous offre Ésaïe ? Comment cette espérance trouve-t-elle écho dans notre monde d’aujourd’hui ? Priez, en exprimant votre louange au Prince de la paix promis.

La plus grande de toutes les espérances

Méditation de l’Avent pour le 3 Décembre.

Christianity Today December 3, 2022
Stephen Crotts

Semaine 1: Le Dieu fort


Ce nourrisson enveloppé de langes et déposé dans une crèche est le Créateur glorieux et le soutien de toutes choses. Jean Baptiste nous parle de sa force et de sa puissance. Nous entendons l’annonce de son retour promis et de son règne ultime. Jésus est le Dieu fort.

Lisez Apocalypse 21.1–6 et 21.22–22.5

Et j’entendis une forte voix, venant du trône, qui disait : Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu. APOCALYPSE 21.3

Imaginez un garçon malmené dans la cour de récréation. Les enfants l’entourent, le raillent, le poussent au sol. Il retient ses larmes, mais c’est tout ce qu’il peut faire ; il n’y a aucun moyen d’arrêter cette terreur et ce tourment.

Puis, presque sortie de nulle part, une voiture s’arrête. C’est le père de l’enfant. « Monte dans la voiture, fiston », crie le père. Échappant à l’emprise des autres enfants, le garçon se met debout et titube jusqu’à la voiture. Ils démarrent à toute vitesse. Alors que le garçon regarde brièvement par la fenêtre, il est sûr que les brutes rient. Le garçon est sain et sauf, mais il est impossible de considérer la situation comme une victoire. Une évacuation n’est pas une victoire.

La fin du livre de l’Apocalypse — la fin de la Bible elle-même — nous montre l’image non pas de notre évacuation ou de notre fuite, mais de l’arrivée de Dieu. Jésus a vaincu le péché et la mort sur la croix. Dans l’Évangile de Jean, Jésus déclare depuis la croix que « tout est accompli » (19.30). Ici, dans la vision de Jean, celui qui est assis sur le trône dit : « C’en est fait ». La première déclaration annonçait un aboutissement ; la seconde est la proclamation de choses qui s’accomplissent. La victoire de Jésus sur la croix a été rendue manifeste dans sa résurrection, mais elle atteindra sa plénitude à son retour. Nous savons que la saison de l’Avent est un temps d’attente entre deux venues. Mais en vérité, c’est aussi une attente entre deux victoires. Jésus le Dieu fort a vaincu, et Jésus le Dieu fort revient.

Et quand il viendra, ce sera pour habiter parmi les siens. La vision de la fin que donne l’Apocalypse est celle de Dieu renouvelant le ciel et la terre, unissant le nouveau ciel et la nouvelle terre, et les remplissant de sa présence et de sa lumière. Cette victoire est assortie d’une occupation. Mais dans ce cas, l’occupation est une bonne nouvelle, la meilleure que le monde puisse recevoir ! Le Créateur a racheté sa création et vient la remplir de sa gloire. L’histoire qui a commencé dans la Genèse parvient à son parachèvement.

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Revenons à la cour de récréation. Imaginez un scénario totalement différent : au lieu que le père crie à son enfant de monter pour qu’ils puissent s’enfuir, le père gare la voiture, sort et s’avance lentement. L’autorité de sa seule présence fait fuir les brutes. Il prend son fils dans ses bras. Il appelle les autres enfants qui se cachent, qui ont mal, à sortir à la lumière. Il décide de s’installer et de refaire entièrement l’aire de jeux, avec de meilleurs équipements et des couleurs plus vives. La nourriture et les boissons arrivent. Puis vient la musique. Et les glaces. Les rires abondent. Le lieu de la douleur devient le lieu de la joie.

Glenn Packiam est le pasteur principal de l’Église Rockharbor à Costa Mesa, en Californie. Il est l’auteur de The Resilient Pastor et co-auteur de The Intentional Year.

Méditez Apocalypse 21.1–6 et 21.22–22.5.


Qu’est-ce qui vous frappe dans cette description du règne ultime du Dieu fort ? Quel espoir et quel réconfort apporte-t-elle ? Comment désirez-vous répondre à Jésus ?

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